Il s’agit de la pathologie la plus fréquente en gynécologie puisque les mycoses vaginales touchent environ 15 % des femmes en période d’activité génitale.
Les mycoses vaginales sont généralement provoquées par un champignon, le candida albicans. Ces vaginites sont caractérisées par des démangeaisons vulvaires et des pertes blanches. Ce champignon nuisible s’installe et se développe lorsqu’il existe déséquilibre de la flore intestinale. Il apparaît donc indispensable de régénérer et de rééquilibrer la flore intestinale par l’apport de bactéries vivantes et, en parallèle, de stimuler l’immunité afin que les bactéries indésirables ne puissent plus se développer. Une fois la flore intestinale rééquilibrée et régénérée, les flores des autres muqueuses se rééquilibreront également.
Candida albicans et prise d’antibiotiques
Le développement du candida albicans est le plus souvent la conséquence de l’usage répétitif d’antibiotiques qui détruisent aussi bien la flore intestinale que la flore vaginale. Ces flores microbiennes ont toutes deux une fonction physiologique essentielle : empêcher la multiplication excessive des champignons et moisissures indésirables et dérangeants.
Selon le Dr Eileen Hilton, les vertus antibiotiques « naturelles » attribuées au yogourt depuis des siècles sont tout à fait fondées scientifiquement. En effet, il a constaté que les femmes qui consomment habituellement une tasse de yogourt nature par jour souffrent trois fois moins de vaginites que celles qui n’en consomment pas. Les cultures bactériennes utilisées étaient des cultures d’acidophiles actives. C’est la bactérie acidophilus (vivante) qui serait l’agent actif responsable des pouvoirs curatifs du yogourt.
Lisez donc attentivement les étiquettes afin de choisir le bon produit car aucune législation n’oblige les fabricants de yaourts à utiliser cette bactérie-là. Vous pouvez aussi fabriquer votre propre yogourt à partir de cultures d’acidophiles que vous vous procurerez dans les magasins d’aliments naturels. Mais faites attention : pour exercer leurs principes thérapeutiques, les cultures doivent être vivantes. Afin de ne pas les détruire, éviter de chauffer le yogourt, car une fois les bactéries détruites par la cuisson, le yogourt n’a plus aucune valeur thérapeutique dans le traitement des vaginites.
Vaginites et acidité tissulaire
On a également constaté que de nombreuses femmes sujettes aux vaginites présentaient un déséquilibre acido-basique. En effet, l’acidité tissulaire constitue un facteur aggravant ce type de problème et favorable au développement des bactéries indésirables et autres champignons et parasites. En testant les urines, vous pouvez aisément vérifier si vous souffrez d’acidité tissulaire. Si c’est le cas, il faut agir sur la correction de cette acidité.
Traitement local insuffisant
Si l’on se contente d’effectuer un traitement local, les récidives sont fréquentes. Afin de les éviter, il faut rajouter un traitement de fond de la flore intestinale qui, non seulement éliminera les microbes et champignons indésirables, mais aussi stimulera le système immunitaire afin qu’à l’avenir il puisse lutter contre ces intrus.
L’acide caprylique, un acide gras extrait à partir de l’huile de noix de coco ou de palmier, permet de lutter contre le développement des bactéries et champignons indésirables et son action anti-candida a été démontrée.
— PROTOCOLE NATUREL DE TRAITEMENT DES VAGINITES OU MYCOSES VAGINALES —
Produits conseillés pour le traitement des mycoses vaginales
- Acide caprylique
- Probiotiques
- En local : ovules vaginaux aux huiles essentielles : 1 ovule le soir pendant 10 jours.
Formule : H.E. Melaleuca alternifolia 125 mg — H.E. Cinnamomum ver. (fe) 25 mg — H.E. Laurus nobilis 50 mg — H.E. Pelargonuim asperum 50 mg — Exc. q.s.p. un ovule de 3g.