Schmerz: einige Fakten!

Chacun de nous a déjà fait plusieurs fois dans sa vie l’expérience de la douleur. Il s’agit souvent d’un signal d’alarme que notre organisme nous envoie en cas de danger comme, par exemple, la brûlure que nous ressentons lorsque nous posons la main sur un poêle trop chaud et qui nous fait instantanément retirer la main. La douleur peut être également un signe de surmenage (cas du mal de dos par exemple) ou même de maladie. Elle doit donc être considérée comme un phénomène naturel et même essentiel à notre survie. En règle générale, les douleurs aiguës se soignent facilement en éliminant leurs causes.

De toute manière, quand notre organisme est heureux, joyeux, épanoui et équilibré, notre cerveau
sécrète des endorphines qui sont des analgésiques naturels sensés calmer les douleurs diverses.

Cette production peut être freinée ou activée par divers facteurs, à savoir, le stress, la pollution, l’environnement ou encore l’alimentation.

Parmi les facteurs frénateurs, les plus connus sont :

  • Le café, dont certaines substances empêchent la formation d’endorphines.
  • Une carence en cuivre empêche la sécrétion suffisante d’encéphalines (type d’endorphines).

D’autres facteurs vont améliorer le bien-être :

  • Les glucides riches en tryptophanes augmentent la tolérance à la douleur parce que le tryptophane accroît les effets des endorphines. Mais sachez que les aliments riches en tryptophanes seront plus efficaces si vous évitez les protéines 90 minutes avant et après le repas.
  • Les taux d’hormones antistress de votre organisme qui influent sur votre réaction face à la douleur dépendent de la quantité adéquate de calcium et de magnésium intracellulaire.

Douleur et maladie

Par définition, une douleur devient chronique lorsqu’elle persiste pendant plus de trois mois. En cas de douleurs chroniques non traitées ou insuffisamment traitées, il y a une transmission continuelle de messages douloureux à la moelle épinière qui les relaient jusqu’au cerveau par le biais de fibres nerveuses sensitives. À la longue, le système nerveux enregistre ce circuit douloureux et il se crée ainsi une espèce de mémoire de la douleur c’est-à-dire que les nerfs sensitifs concernés deviennent trop sensibles et commencent à signaler au cerveau des messages même minimes, comme un simple toucher ou une légère chaleur. Dans ce cas, la douleur perd sa fonction de signal d’alarme et se transforme en une maladie à part entière.

C’est pourquoi, il faut absolument traiter les douleurs correctement et rapidement

Il faut savoir qu’actuellement 10 % de la population française souffre de douleurs chroniques dues à divers problèmes de santé comme le rhumatisme, l’arthrose, l’ostéoporose, des dorsalgies, des névralgies, des tensions musculaires, des spasmes ou des tendinites.

Dans tous les cas, il faut vérifier l’origine des douleurs persistantes. En effet, certaines pathologies de plus en plus fréquentes comme la fibromyalgie, la spasmophilie, etc. sont encore malheureusement bien souvent ignorées ou non diagnostiquées par de nombreux médecins et thérapeutes.

Malheureusement, les solutions classiques proposées par les anti-inflammatoires, quelle que soit la voie d’administration (même en suppositoires), sont aussi nombreuses en nom qu’elles le sont en effets secondaires et indésirables.

Ces effets secondaires sont directement liés à l’action de ces produits chimiques sur la synthèse des prostaglandines.

Les effets secondaires digestifs, de loin les plus fréquents (maux d’estomac, nausées, digestion difficile, diarrhée), sont sans gravité particulière, bien que souvent douloureux et désagréables.

Les effets secondaires digestifs majeurs (ulcères gastro-duodénaux, hémorragies digestives, perforations), heureusement moins fréquents (1/1000 malades par an), sont eux beaucoup plus graves.

La prise de médicaments anti-inflammatoires multiplie globalement le risque moyen d’ulcère – hémorragie – perforation par 2,5 et le risque de décès par cause gastro-intestinale par 5.

Les douleurs : vous avez dit allopathie danger ? Un exemple parmi d’autres !

En septembre 2004, le laboratoire Merck qui fabrique un anti-inflammatoire appelé Vioxx annonce qu’il retire du marché son produit qui s’est révélé dangereux pour la santé en accroissant les risques de maladies cardio-vasculaires. Aux États-Unis, on estime qu’entre 1999 et 2003, cet anti-inflammatoire aurait été responsable de 27785 infarctus ou décès par crise cardiaque. Depuis, des doutes se sont installés à propos d’autres médicaments anti-inflammatoires. En effet, en juin 2005 une publication du British Medical Journal émettait l’hypothèse que tous les anti-inflammatoires classiques pourraient être à l’origine de complications cardiovasculaires. Au cours de cette enquête, une population témoin a été comparée à un groupe de patients ayant été frappés d’un premier infarctus entre août 2000 et juillet 2004. Les auteurs constatent que les victimes d’infarctus ont plus souvent consommé des anti-inflammatoires que les autres sujets et que le risque d’infarctus varie en fonction du type de médicaments. Ainsi, le risque d’accident cardio-vasculaire est augmenté de 55 % par la prise de Voltarène®, de 32 % par la prise de Vioxx®, de 24 % par celle de l’Advil® et de 21 % par le Célébrex®.

L’agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) rappelle que : « L’utilisation des anti-inflammatoires doit intervenir dans le respect de leurs indications et précautions d’emploi. Leur prescription doit tenir compte des risques liés à l’utilisation de ce type de médicament, notamment du risque digestif. Le traitement doit être administré à la posologie minimale efficace, sur la durée la plus courte possible ».

Nos médecins se souviennent-ils et tiennent-ils compte de ces conseils ?

HBE Diffusion, PANNE Carol 11 Februar, 2014
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