Lorsque notre organisme se retourne contre nous, contre ses propres organes et qu’il se détruit tout seul petit à petit, c’est ce que nous appelons une maladie auto-immune. Celles-ci sont grandissantes et florissantes depuis de nombreuses années. A noter par exemple : La maladie de Crohn, le lupus, la Thyroïdie de Hashimoto, la polyarthrite rhumatoïde, la maladie d’Addison, la sclérose en plaque, etc. Douloureuses et invalidantes, ces maladies sont de types chroniques inflammatoires et évoluent par poussée au fil du temps.
Qu’est ce que le système immunitaire ?
Le système immunitaire permet à l’organisme de définir ce qui est propre à lui-même de ce qui ne lui appartient pas. Il est dès lors capable de faire le tri et de détruire les éléments indésirables qui ne lui conviennent pas. Donc les virus, les bactéries et les autres germes de type étrangers et exogènes sont alors éliminés en dehors de notre corps. En créant des anticorps particuliers ainsi que des lymphocytes, l’organisme peut alors lutter contre les ennemis importuns. Dans ce cas-ci, nous avons alors un système immunitaire qui fonctionne sans faille et qui n’est pas envahi par la maladie.
Les recherches scientifiques de ces dernières années mènent à nous prouver qu’il existe des facteurs environnementaux qui augment les risques de contracter des maladies auto-immunes. En effet, des éléments extérieurs peuvent être responsables de notre santé ou aggraver leur portée sur notre organisme. Voilà pourquoi il est aujourd’hui important de prendre en main notre comportement de vie face à la santé et de l’adapter pour un bien être physique optimal.
La maladie auto-immune
Une maladie auto-immune impose à l’organisme, à l’immunité, de se retourner contre ses propres organes si un dérèglement apparaît. Aussi, il a été démontré que les pays développés comme les nôtres comptent le pourcentage le plus haut de maladies auto-immunes car nous sommes les populations qui nous lavons le plus et qui utilisons le plus d’antibiotiques. En effet, plus nous tuons nos bactéries, plus nous nous aseptisons, moins notre organisme n’a besoin de travailler pour tuer les germes et faire travailler les défenses immunitaires. Dès lors, l’organisme ne sait plus s’autoréguler.
Notre pollution ainsi que les microbes avec lesquels nous cohabitons sont parfois nécessaires pour que notre système immunitaire puisse agir correctement.
Oublions dès lors l’aseptisation qui peut être un danger
- Adaptons donc notre hygiène de vie quotidienne et nos fréquences de lavage par le bain ou la douche. Trouvons un juste milieu en nous douchant une seule fois par jour, ce qui est largement suffisant, et en conseillant à nos enfants non pubères qui n’ont pas transpirés comme des adultes de ne prendre une douche qu’un jour sur deux, voire sur trois. Un bébé, un enfant n’est pas souillé par une journée. Un simple débarbouillage à l’évier et à l’eau claire suffit parfois amplement à enlever les petites saletés du quotidien d’un enfant.
- Régulons également nos prises d’antibiotiques, si et seulement si, cela est nécessaire et qu’il n’y a pas d’autres solutions pour traiter le problème médical.
En effet, ce type de médicament neutralise tout ce qui se trouve sur son passage et ne laisse plus l’opportunité au système immunitaire de se défendre.
Laissons à nos enfants la chance de se protéger
Les preuves scientifiques et les expériences nous le prouvent. Les enfants ne vivant pas dans des lieux aseptisés et nettoyés avec des produits très chimiques sont moins atteints par ce genre de maladies mais également par des allergies ou de l’asthme par exemple. N’empêchons pas nos enfants de se salir à la campagne, de se rouler dans l’herbe ou de jouer à même le sol sur un carrelage qui n’a pas été nettoyé quelques minutes plus tôt. Les microbes qu’ils côtoieront sont peut être nécessaires à la création d’un système immunitaire fonctionnel.