L’acné est présente chez la quasi-totalité des adolescents, avec 85 % d’acnés minimes, 14 % d’acnés moyennes et 1 % d’acnés graves nodulokystiques, suppurantes et récidivantes. Elle disparaît presque toujours à l’âge adulte.
L’acné n’est pas une maladie infectieuse, mais une atteinte inflammatoire des glandes sébacées annexées aux follicules pileux (Faure, 1993).
Au départ, on assiste à une hyperkératinisation, c’est-à-dire à la prolifération accrue de l’épithélium du canal de la glande sébacée, et simultanément à une production exagérée de sébum ou séborrhée, favorisée par les androgènes, ce qui explique la prédominance masculine. Le canal de la glande sébacée et le follicule pileux sont bientôt complètement obstrués par ces déchets, il se produit alors une colonisation bactérienne. Ainsi se forme le comédon ou point noir. Ce comédon peut susciter une réaction inflammatoire qui aboutit à la pustule. Les lésions prédominent généralement sur le visage et le thorax. Les acnés superficielles guérissent sans laisser de traces, par contre les profondes peuvent laisser des cicatrices.
L’étiologie de cette maladie n’étant pas encore connue, la médecine classique est à nouveau démunie en ce
qui concerne le traitement de fond de cette pathologie.
Des chercheurs ont trouvé de grandes quantités de vitamine A dans les comédons (points noirs), c’est ce qui fait affirmer au Dr Stanway que le taux de vitamine A dans le sang des acnéiques est inférieur à la normale. Si vous croyez que votre régime vous en procure suffisamment et si vous souffrez d’acné, n’hésitez pas à augmenter l’apport alimentaire en vitamine A pour compenser cette perte. Les personnes sujettes à l’acné présentent souvent une carence en zinc. On leur recommande d’intégrer régulièrement au menu les aliments suivants : crustacés (huîtres et homard en particulier, arachides (cacahuètes), pacanes, légumineuses, foie et dinde.
Si vous êtes sujet à l’acné, évitez toutefois de consommer régulièrement trop d’iode. Un apport excessif en iode peut en effet irriter les tissus et occasionner des poussées d’acné. Il n’y a pas que le sel qui renferme de l’iode. Des analyses ont révélé que plusieurs des aliments de type fast-food, de même que le lait, contenaient des quantités appréciables d’iode. La Consumer’s Union des États-Unis a déjà montré que l’apport moyen en iode d’un repas de type fast-food apporterait 30 fois plus d’iode que l’apport nutritionnel recommandé (ANR) par les autorités sanitaires. Les algues, notamment celles dont on se sert pour envelopper le sushi japonais, ont également une très haute teneur en iode ; le varech, une variété d’algues brunes, reste la source d’iode la plus élevée que l’on connaisse. Les crevettes et les crustacés en renferment aussi, quoiqu’en quantités plus faibles.
Nous assimilons cette prolifération épithéliale et séborrhéique à une élimination de macromolécules, transportées du sang jusqu’aux glandes sébacées, afin d’être rejetées à l’extérieur de l’organisme par la sécrétion de ces glandes. Les comédons et les pustules ne sont que la manifestation de cette élimination. Il semble donc une nouvelle fois tout à fait logique de rééquilibrer l’alimentation afin de réduire la quantité de déchets à éliminer, tout en comblant les carences présentes.
Mangez davantage d’aliments contenant du zinc, de la lécithine, du sélénium et les vitamines A, B6, C et E, ainsi que davantage de fruits et de légumes crus (en particulier des légumes à feuilles vertes et ceux qui contiennent de la vitamine A). On peut aider à supplémenter cet apport avec des jus frais de betterave ou de carotte. L’ail cru écrasé (environ trois gousses par jour) est aussi très utile. Une fois que l’acné commence à diminuer, continuez le régime pour prévenir toute récidive. Certains supposent que certains aliments, comme le chocolat, aggravent l’acné, mais cela n’a pas été confirmé par la recherche.
Les résultats obtenus par l’application d’un régime équilibré sont remarquables ; cependant, il faut bien être conscient qu’on ne peut malheureusement pas effacer les cicatrices préexistantes des poussées précédentes.
Ce sont principalement les vitamines A, B3, B5 et B6 qui ont un rôle important à jouer dans le traitement de l’acné. Le zinc élément capital du traitement de l’acné, permet, dans la plupart des cas, de se passer des antibiotiques. Une superbe alternative aux antibiotiques nous est offerte par les huiles essentielles dont les propriétés anti-infectieuses sont bien connues.