La santé est indissociable de notre état émotionnel
La plupart d’entre vous ont déjà entendu parler des endorphines, que l’on appelle également les « hormones du bien-être ». Il s’agit de neurotransmetteurs au même titre que l’adrénaline ou la dopamine. La libération de ces substances naturelles influe sur l’humeur, la douleur et le plaisir. Les effets des endorphines sont à rapprocher de ceux de certaines drogues euphorisantes (opiacées).
Les répercussions de ces endorphines sur le système immunitaire existent, même si elles sont moins connues. Cela paraît pourtant évident parce que la chimie du cerveau commande l’ensemble du système endocrinien et de notre organisme, et donc fatalement aussi notre système immunitaire. Ce lien a été longtemps renié parce qu’il était plus difficile à expliquer.
Pour les scientifiques purs et durs, il était assez difficile d’admettre que les émotions n’étaient pas purement psychologiques mais qu’elles dépendaient aussi du cerveau et qu’elles avaient une répercussion sur certaines fonctions organiques et notamment sur le système immunitaire.
Candace Pert, PhD, ancien chef de la Section de la biochimie du cerveau de la section clinique des neurosciences de l’Institut national de la santé mentale déclare d’ailleurs que les quelques scientifiques originaux qui défendaient cette thèse ont dû répéter leurs études à maintes reprises pour être crus.
Les émotions positives favorisent une bonne immunité
La bonne humeur, le bonheur, le rire, le jeu, l’amour, la foi, l’espérance, l’acceptation de soi et l’optimisme de manière générale stimulent réellement les défenses de notre organisme. Inversement un sentiment d’impuissance, de désespoir, les craintes, les peurs, l’anxiété et le stress répété ont tous d’une manière ou d’une autre un impact négatif.
C’est ainsi que l’utilisation de techniques telles que l’imagerie positive et guidée, l’hypnose et d’autres méthodes méditatives apporteraient un réel bénéfice pour nos immunitaires.
Le docteur Pert explique ce phénomène par le fait que les virus et les neurotransmetteurs utilisent les mêmes récepteurs pour pénétrer dans une cellule. Si les récepteurs cellulaires sont saturés en endorphines, les virus auraient beaucoup plus de mal à pénétrer dans les cellules.
Le contrôle de ses émotions et l’utilisation d’émotions positives ont démontré un réel impact sur des maladies graves et sur la dépression, mais aussi sur l’hypertension et sur les phénomènes inflammatoires.
Le fait de s’impliquer, de relever des défis ou d’être acteur dans sa maladie en posant des actes positifs améliore très nettement la santé et diminue les situations de stress.
Des preuves ont été apportées comme quoi la pratique régulière de la méditation induit des changements bénéfiques à la fois au niveau du système immunitaire que du cerveau.
En conclusion, il est très plaisant d’admettre et de mettre cette théorie en pratique quand on a compris que toute émotion positive est bénéfique à la santé.
Quoi de plus agréable que de rire et d’être détendu ?
Libre à vous de choisir de regarder la vie du bon côté et de rire plus souvent. Lâcher prise ou méditer, cela s’apprend.
Et si vous n’y arrivez pas, faites-vous aider en vous laissant guider par un thérapeute.
Sources de cet article :
Trivieri, Jr., Larry, et Anderson, John W. Alternative Medicine : The Definitive Guide. 2ème éd. New York, USA : Celestial Arts, 2002 Imprimer.
Murray, Michael, ND, et Pizzorno, Joseph, ND. Encyclopédie de médecine naturelle. 2ème éd. New York, NY : Three Rivers Press, 1998 Imprimer.
Mercola, Joseph, Dr, et Pearsall, Kendra, le Dr Prenez le contrôle de votre santé. Schaumburg, IL : Mercola.com 2007 Imprimer.
Pour en savoir plus : http://www.naturalnews.com/045405_positive_attitude_mental_health_chronic_illness.html#ixzz33ZLoNyde