Avoir la migraine est une situation courante dans nos civilisations actuelles. En effet, l’homme est soumis à de nombreuses pollutions électromagnétiques mais aussi divers toxiques qui empêchent le fonctionnement optimal de son métabolisme. Rapidement, on prend un cachet – souvent du paracétamol et parfois de l’ibuprofène – pour calmer la douleur très vite et retourner vaquer aussi rapidement à ses occupations.
Ainsi va la vie en ce 21esiècle….
Malheureusement, certaines personnes souffrent de douleurs quotidiennes, parfois chroniques, qui sont bien trop fréquentes pour s’autoriser alors une automédication, elle-même dangereuse pour l’organisme dans sa globalité. Mais d’où viennent ces maux de tête ou ces migraines qui peuvent nous empoisonner la vie ?
J’ai mes règles et j’ai la migraine.
De nombreuses femmes souffrent de migraines lorsqu’elles sont en période menstruelles, parfois même jusqu’à rester enfermées dans le noir pendant quelques jours car la douleur est trop intense. Facilement, des cachets sont administrées pour apaiser ce mal dont on ne connait finalement pas la cause. En effet, la femme subit sans trop se poser de question, pensant – à tort – que cette période du cycle est normalement douloureuse. Et pourtant, ce n’est qu’une question d’hormones !
Ces migraines temporaires apparaissent alors lorsque le taux d’œstrogènes diminue pendant le cycle menstruel. En effet, pendant le cycle menstruel de la femme, les hormones ne sont pas stables, elles évoluent au fil des 28 jours (en moyenne. Le cycle pouvant être plus ou moins longs) pour permettre la procréation. Œstrogènes et progestérone se côtoient pour un équilibre normalement parfait.
Les femmes sous pilule contraceptive vivent ces baisses hormonales avec plus de puissance que les autres. En effet, la période d’arrêt de la plaquette de pilule correspond à une pause hormonale que le corps ressent fortement.
Ces variations hormonales peuvent perturber la fonction hépatique. En effet, le foie a pour fonction principale la purification du sang et donc l’évacuation quotidienne des hormones qui circulent dans notre sang. De plus, l’être humain est soumis à une dose trop importante de xénoestrogènes (Les xénoestrogènes (ou œstrogènes étrangers) sont une classe de xénohormones, d’origine synthétique ou naturelle, qui imite – à quelque degré que ce soit – l’activité oestrogénique de l’œstrogène, la première hormone sexuelle femelle, et qui peut donc avoir des effets sur la reproduction – Wikipedia) qui donnent un surplus de travail de drainage et de purification au foie. La pilule contraceptive étant considérée comme xénoestrogène, on comprend facilement qu’une femme sous un tel contraceptif aura plutôt tendance à une fragilité hépatique.
Mon remède pour le cycle hormonal :
Faire une cure de framboisier. En gemmothérapie, les bourgeons de de cet arbre fruitier sont considérés comme régulateur hormonal pour les femmes. Un remède incontournable des cycles perturbés. Les dosages sont adaptés en fonction de chaque situation.
Mon remède pour le foie :
Je pose une bouillotte chaude sur le foie tous les soirs pendant une vingtaine de minutes et je bois une tisane de camomille matricaire (plante sèche bio) après chaque repas pour favoriser la digestion. De plus la camomille est considérée comme un antimigraineux.
Mon remède pour soulager les maux de tête :
La plus connue est l’application d’une goutte d’huile essentielle de menthe poivrée sur les tempes (attention, ne pas appliquer au contact des yeux).
J’aime également conseiller une compresse froide sur le front et les yeux pour calmer la pression et apaiser la douleur.
Évidemment, je préconise aussi une adaptation dans l’hygiène alimentaire en évitant les laitages, les repas avec des mauvaises graisses (charcuterie, beurre cuit, friture, etc…) , le sucre raffiné, les excitants comme le thé, le café ou encore l’alcool mais aussi le tabac et la sédentarité qui amplifient le mal-être.