« Désolé, Pardon, Merci, Je t’aime ». 5 mots qui résonnent comme une formule magique. 5 mots si simples et pourtant si puissants. Ho’oponopono, une sagesse ancestrale hawaïenne qui vous invite à faire la paix avec vous-même. Découvrez comment dire adieu aux sentiments de culpabilité infondée, aux croyances limitantes et autres blocages psycho-émotionnels et ce, simplement et rapidement !
Les origines d’ Ho’oponopono
Dans le Hawaiian Dictionary, ho’oponopono est défini comme « purification spirituelle, une réunion familiale, durant laquelle les relations sont rétablies par des prières, l’acte de contrition, la repentance et le pardon mutuel. »
Le mot hoʻoponopono se compose de hoʻo qui signifie « commencer une action » et pono qui signifie « bonté, honnêteté, moralité, qualités morales, actions correctes et justes, excellence, prospérité, attention, utilité, état naturel, devoir, juste, équitable, droit, approprié, détendu, soulagé, devrait, aurait, doit, nécessaire ; » ponopono signifie « remettre en ordre; juste, retravaillé, harmoniser, corriger, régulariser, ordonner, nettoyer, ranger, agir correctement. » » (Source : wikipedia)
Cette pratique était ordonnée dès que des discordes apparaissaient dans une famille ou dans une même tribu/village. En effet, selon la croyance populaire polynésienne, la maladie s’installe et se nourrit de la colère et du manque de pardon. Afin d’éviter le mauvais sort ou de guérir un malade, ho’oponopono était pratiqué par tous : le malade lui-même et/ou tous les membres concernés. Autrefois sous la direction d’un prêtre ou d’un médecin traditionnel puis sous l’ordonnance d’un juge traditionnel, cette méthode ancestrale fut adaptée pour être pratiquée en toute autonomie.
Le Ho’oponopono : en pratique
« Désolé.e, pardon, merci, je t’aime ». Chacun de ces mots doit vous faire sens. Chacun de ces mots doit résonner en vous comme un chant doux et bienveillant. Ces termes ne sont pas anodins. Ils vous invitent, vous et votre inconscient, à reconnaître le caractère sacré de votre personne. Ils sont un appel au repentir. En acceptant de faire la paix avec vous-même, vous enclencher un processus de pardon général qui s’étend bien au-delà de votre propre personne. En effet, en pansant vos blessures, c’est tout votre entourage qui en profite…
Premier principe Ho’oponopono : désolé.e
Quand vous prononcez « Désolé.e », vous vous adressez à cette part de vous-même en souffrance. Vous lui dites que vous êtes désolé.e de lui infliger cette souffrance. Vous reconnaissez votre responsabilité dans votre façon de gérer émotionnellement tel ou tel événement qui est, objectivement parlant, tout à fait neutre.
Deuxième principe Ho’oponopono : pardon
Vous vous pardonnez de vous rendre « malade », de vous faire du « mauvais sang ». Vous vous pardonnez de vous être laissé envahir par des peurs qui ne vous appartiennent sûrement pas ou qui sont la projection des peurs des autres.
Vous pardonnez également à l’Autre qui, au final, est aussi en souffrance ou nourrit de ses peurs.
Le pardon est la plus grande des libérations. Pardonner ne signifie pas oublier. Il permet de passer à autre chose, d’avancer et de se reconstruire. Rester dans la rancune n’est pas une saine solution, elle peut, selon la tradition Hawaïenne (et pas seulement), vous conduire à la maladie.
Troisième principe Ho’oponopono : merci
Merci à l’événement aussi douloureux ou inconfortable soit-il car grâce à lui, vous avez pu mettre le doigt sur une blessure non guérie et ainsi, y travailler dessus pour votre libération. Comme ont dit, « c’est un mal pour un bien »
Merci à vous de prendre -enfin- soin de vous, de libérer certaines de vos croyances limitantes.
Ce « merci » est aussi une marque de reconnaissance, une forme de gratitude envers la Vie.
Quatrième principe Ho’oponopono : je t’aime
Le plus important. L’Amour est le remède de tous les maux. Comment pouvez-vous donner de l’amour aux autres si déjà, vous ne vous en donnez pas à vous-même ? « Je t’aime » est généralement le plus difficile à dire ou à intégrer. Cela demande de réévaluer l’estime que vous avez de vous-même. Ce n’est pas évident pour tout le monde… mais tellement libérateur !
S’adresser un « Je t’aime » c’est reconnaître toute votre beauté, votre ombre et votre lumière, votre authenticité, votre singularité, votre puissance mais aussi votre faiblesse et sensibilité.
Se dire « Je t’aime » peut paraître niais mais faites-en l’expérience et voyez ce que cela vous procure…
Prononcée en conscience, avec l’intention d’une libération émotionnelle, cette formule vous aidera à traverser bien des crises. Avec ho’oponopono, vous accédez au pardon intime, sincère et profond pour vous-même ainsi que pour les autres.