Après s’être libérées du corset au début du 20ème siècle, en signe d’émancipation à la fin des années 1960 les jeunes femmes brûlent leurs soutiens-gorge pour la naissance du féminisme.
C’est une femme américaine qui a inventé le soutien-gorge au début du 20ème siècle afin de libérer les femmes de la terrible contrainte du port du corset. À l’époque, cet attribut vestimentaire qui procurait à la femme une taille de guêpe était également à l’origine de fréquents malaises tant il comprimait celles qui le portaient.
Selon Ken L. Smith, un éducateur de santé actif dans l’Association américaine du cancer, le soutien-gorge qui a remplacé le corset au début du 20ème siècle serait également à l’origine de problèmes de santé.
La naissance du soutien-gorge
C’est en 1893 que Marie Tucek met au point un accessoire qui ressemblait à un soutien-gorge moderne et qui était destiné à soutenir les seins. Plus tard, Mary Phelps Jacobs conçoit une version améliorée qu’elle appelle « soutien-gorge ». Elle l’a breveté et ensuite a vendu le brevet pour 1500 $ à une société la Warner Brothers Corset Company à Bridgeport dans le Connecticut.
Dans les années 1950, les adolescentes ont été invitées à acheter et à utiliser ce nouvel accessoire féminin afin de soutenir fermement leur poitrine pour en empêcher l’affaissement.
Ken Smith prétend que le soutien artificiel de la poitrine par l’usage du soutien-gorge entraînera l’atrophie des ligaments de Cooper.
Ces ligaments qui assurent une suspension naturelle des seins peuvent être renforcés par des exercices des muscles pectoraux.
Le seul moment durant lequel le port d’un soutien-gorge souple est préconisé, c’est durant la pratique du sport.
Lien entre la santé du sein et port soutien-gorge
Actuellement, certains chercheurs établissent le lien entre le port du soutien-gorge à armature et l’apparition de fibrokystes bénins et douloureux, mais aussi de cancers du sein qui eux sont malins. Cette connexion avait été évoquée très discrètement jusqu’à la parution en 1995 du livre « Dressed to Kill » (« Habillé pour tuer ») des chercheurs de Sydney Ross Singer et Soma Grismaijer.
Ils ont interrogé 5.000 femmes et ils ont découvert que les femmes qui portaient des soutiens-gorge rigides durant au moins 12 heures par jour présentaient plus de risque de cancer du sein que celles qui en portaient peu ou pas.
Le Dr Gregory Heigh de la Floride a également constaté que plus de 90 % de femmes qui avaient des seins fibrokystiques voyaient leur problème amélioré dès qu’elles cessaient de porter leur soutien-gorge.
Des examens approfondis ont établi que l’apparition de tumeurs malignes ou bénignes semble liée à des problèmes de drainage lymphatique. On sait que les mouvements du corps aident le système lymphatique à drainer les déchets toxiques. Ce principe est valable pour l’ensemble du corps et donc aussi pour la région de la poitrine qui est très riche en ganglions lymphatiques. L’emprisonnement des seins par des soutiens-gorge trop rigides ou trop serrés empêche le système lymphatique de remplir son rôle et d’évacuer les déchets toxiques de cette région du corps extrêmement sensible aux toxines.
Sources pour cet article : Case histories of fibrocystic relief upon ditching or easing bra use – http://all-natural.com