Anciennement, la crème glacée était une friandise « maison », élaborée à partir d’œufs entiers, de lait, de crème et de sucre. Elle n’était servie que lors d’occasions spéciales et de fêtes. Actuellement, dans notre société en perte de valeurs et de repères, elle est considérée comme un met courant et largement diffusé en grandes surfaces.
Les produits de base de fabrication de la crème glacée de nos grands-mères ont bien changé, d’un mélange glacé de crème, de lait, de sucre et d’arômes naturels, on est passé à bien d’autres ingrédients et stabilisants chimiques aux noms savants. De plus, il semblerait que la loi actuelle n’oblige pas encore les fabricants à énumérer tous les additifs qu’ils utilisent. Dès lors, cette « friandise » peut selon la méthode de fabrication industrielle se révéler être un véritable poison.
En effet, la plupart des crèmes glacées industrielles contiennent souvent de nombreux additifs et certains ingrédients parfois assez surprenants. Ces additifs bien qu’autorisés n’en sont pas pour autant dénué d’effets indésirables ou mauvais pour la santé. Jugez-en par vous-même.
La tartrazine (E102) est un colorant alimentaire jaune autorisé en France, mais interdit aux Etats-Unis et en Norvège. Ce produit de synthèse sous forme de poudre ou granules orange clair, jaune en solution dans l’eau.
Il présente des risques d’allergie chez les personnes intolérantes aux salicylates (aspirine, baies, fruits) et déclencher des crises d’asthme chez les personnes qui y sont sujettes. En association avec les benzoates (E210-E215), la tartrazine serait impliquée dans un grand pourcentage des cas du syndrome d’hyperactivité chez les enfants.
L’additif E171, bioxyde de titane ou dioxyde de titane est autorisé en France. Ce colorant alimentaire, blanc Cet additif est minéral résulte de la combinaison de deux atomes d’oxygène avec le titane. Son inocuité est controversée.
Le E405 est un émulsifiant, épaississant et stabilisant. Il s’agit de l’alginate de propylène glycol qui est autorisé en France sous conditions, c’est-à-dire en limitant les quantités maximales autorisées dans un aliment et les aliments auxquels il peut être additionné.
Le carraghénane, E407, est autorisé en France, mais est interdit par exemple au Brésil où il est considéré comme cancérigène.
Cet additif appartient à la famille des émulsifiant et est utilisé en tant qu’ épaississant, élifiant et stabilisant dans de très nombreux aliments tels que les glaces, les sauces, les yaourts et autres desserts lactés. Comme pour de nombreux additifs, ce n’est pas la substance d’origine de l’additif qui est dangereuse mais bien le procédé de fabrication ou d’extraction de l’additif en question qui le rendent toxique.
C’est le cas pour le carraghénane, cette substance est certes bien un gélifiant d’origine naturelle dérivé d’algues rouges, cependant celles-ci sont chauffées à haute température et traitées avec certains acides. Cet additif aux effets laxatifs pourrait provoquer des allergies, des indigestions, affaiblir le système immunitaire et à fortes doses, diminuer l’assimilation des minéraux essentiels. (Additifs alimentaires danger, de Corinne Gouget www.santeendanger.net)
Selon le Docteur Russel Blaylock, un éminent spécialiste des additifs alimentaires, ces carraghénanes sont reconnus par les chercheurs pour augmenter de manière très importante la production de radicaux libres et produire une réaction inflammatoire. S’ils sont associés à du glutamate, cette réaction peut perdurer dans le temps. (Health and nutrition secrets, Dr Russel L Blaylock)
Et enfin, n’oublions pas le fameux aspartame qui fait actuellement fureur dans nos supermarchés grâce à la grande vogue des produits « lights ».
L’aspartame, déguisé sur certaines étiquettes sous l’appellation E951est autorisé en France. Il appartient à la famille des édulcorants, c’est un additif de pure synthèse.
La dose journalière admissible (DJA) retenue par l’Organisation mondiale de la santé est de 40 mg/kg/jour (soit 2,8 g pour un adulte de 70 kg) depuis 1975.
Lors de la digestion, l’aspartame perd son groupement hydroxyméthyl (méthanol, composé toxique), puis se décompose en ses deux acides aminés de base, l’acide aspartique et la phénylalanine.
Le méthanol à la dose de 200-500mg/kg de poids corporel a des effets toxiques et risque d’engendrer des troubles de la vision ainsi que du système nerveux central. Le méthanol est dangereux pour l’homme à trop forte concentration. Toutefois, dès sa formation, il est immédiatement rejeté par l’organisme par la respiration.
La phénylalanine est un acide aminé présent dans les protéines cependant il est impliquée dans la phénylcétonurie (PKU), une maladie génétique rare (1/15 000 naissances) causant un retard mental grave chez l’enfant atteint. L’acide aspartique est un acide aminé, non toxique pour l’organisme.
Risques : Ne doit pas être consommé par les personnes atteinte de phénylcétonurie. Suspecté de léser le cerveau.
Et dans certains produits de très bas de gamme on a même pu observer les additifs suivants :
- Éthylène glycol : Ce produit chimique de qualité inférieure est utilisé comme agent émulsifiant à la place des œufs. C’est aussi un ingrédient présent dans les solvants à peinture et dans l’antigel pour voiture.
- Pipéronal : Ce produit chimique, remplaçant l’arôme de vanille, est aussi utilisé pour tuer les poux.
- Aldéhyde C 17 : Utilisé pour imiter la saveur de la cerise, il s’agit aussi un liquide inflammable que l’on retrouve dans les teintures à base d’aniline, dans les plastiques et les caoutchoucs.
- Acétate éthylique : Utilisé comme arôme d’ananas, c’est aussi un nettoyeur pour le cuir. Il a été prouvé que ses vapeurs peuvent causer des dommages organiques chroniques.
- Aldéhyde butylique : Utilisé dans la crème glacée à saveur d’érable, c’est aussi un ingrédient de la colle à caoutchouc.
- Acétate acrylique : Utilisé comme pour la glace à la banane, il constitue aussi un solvant à peinture.
- Acétate benzylique : Utilisé comme arôme pour le goût de fraise, c’est aussi un solvant pour le nitrate