Sous ce terme barbare se cachent deux maladies : la bronchite chronique et l’emphysème, caractérisés par une difficulté respiratoire, une toux chronique et un excès de mucus bronchique encombrant les voies respiratoires.
Si ce phénomène se manifeste durant au moins trois mois chaque année et survient au moins deux années d’affilée, sans cause ORL ou bronchique précise (Pariente, 1993), le problème est qualifié de chronique. Bien que peu médiatisée, la BPCO frappe annuellement un Français sur 20, c’est-à-dire environ 4 millions de Français, entraînant 15.000 décès par an, soit deux fois plus de décès que le cancer du poumon !
Sur le plan des symptômes, la maladie débute de façon insidieuse, vers la cinquantaine, par une toux matinale accompagnée d’expectorations de mucus. Ce phénomène inflammatoire non spécifique provoque un œdème de la paroi bronchique et un excès de sécrétions, parfois accompagnés de spasmes réactionnels de la musculature bronchique. Lorsque les bronches sont partiellement obstruées, on parle de bronchite asthmatiforme. La conséquence de l’obstruction est l’insuffisance respiratoire plus ou moins marquée. La situation empire progressivement avec l’apparition d’un essoufflement, d’une respiration sifflante et d’une fatigue constante.
Dans un second stade, les élastases et autres enzymes sécrétées par les globules blancs s’attaquent aux constituants de la paroi bronchique : on parle alors de broncho-emphysème. La perte d’élasticité des fibres et des cartilages de la paroi aboutit à la fibrose et à la dilatation des bronches qui représentent le stade suivant l’emphysème.
Bien sûr, il existe des facteurs favorisants
Principalement due au tabac, la BPCO est aussi la conséquence de l’exposition chronique à certains polluants (ciment, solvants, poussières de silice, gaz toxiques, produits utilisés en agriculture). La pollution automobile, la pollution domestique (moisissures) ainsi que les pollutions atmosphériques urbaines sont également incriminées, tant dans la survenue que dans l’aggravation de la maladie.
Elle est considérée comme maladie professionnelle chez les mineurs (charbon ou fer) et chez les travailleurs exposés à l’inhalation de poussières textiles végétales.
Au niveau du traitement, il est bien évident que l’arrêt du tabac et d’autres éventuelles pollutions sont indispensables. Comme à l’habitude, la médecine officielle déploie une artillerie lourde constituée de bronchodilatateurs et de la cortisone pour lutter contre l’inflammation chronique des bronches.
Le recours aux antibiotiques, aux anti-inflammatoires, aux mucolytiques et aux bronchodilatateurs n’apporte aucune solution définitive et ne modifie en rien le terrain, pas plus que kinésithérapie respiratoire ou encore l’oxygénothérapie qui ne font que ralentir l’évolution de la maladie.
Il faut rester conscient que, chez certains individus, c’est la paroi bronchique qui sert d’émonctoire et de voie d’élimination pour les déchets et les toxines alimentaires charriés par le sang et provenant souvent d’un intestin grêle trop perméable. La bronche, devenue émonctoire est en permanence infiltrée de leucocytes, enflammée, œdémateuse et fragilisée.
Comme pour les autres pathologies d’élimination, l’idéal sera donc de tarir la source de toxines et de rééquilibrer la perméabilité de la paroi de l’intestin grêle en adoptant entre autres mesures un régime alimentaire adapté.
Certains aliments fluidifient les sécrétions de la muqueuse pulmonaire (mucosités) qui encombrent les voies aériennes et facilitent leur expectoration, ce qui permet d’aider dans le cas des bronchites. Par contre, la diététique est totalement impuissante sur l’emphysème et sur la dilatation des bronches qui sont les deux complications graves de la bronchite chronique.
L’importance de la vitamine C
Rappelons l’importance de la vitamine C, particulièrement pour les fumeurs, vulnérables à la bronchite et qui devraient être attentifs à se composer des menus à haute teneur en vitamine C. Des études mettent en évidence que les fumeurs présentent des taux anormalement bas de vitamine C, sans doute parce qu’elle est rapidement utilisée par l’organisme pour contrebalancer les effets toxiques des agents oxydants de la fumée de cigarette. On estime qu’ils auraient besoin de 3,5 fois plus de vitamine C que les non-fumeurs pour pallier les pertes occasionnées par la cigarette et maintenir leur apport en vitamine C à un niveau tout juste suffisant.
Les antioxydants jouent également un rôle crucial dans la protection des tissus pulmonaires contre les agressions susceptibles d’évoluer vers la bronchite chronique obstructive et l’emphysème.
- N’oubliez pas la nocivité des régimes riches en sel, cause fréquente de maladies respiratoires, y compris l’emphysème. Un excès de sodium provoquerait, semble-t-il, un déséquilibre du quotient sodium/potassium et déclencherait des réactions excessives au niveau des voies bronchiques et des centres nerveux, occasionnant ainsi des lésions pulmonaires et une inflammation.
- Une clé de la réussite : enrayer l’excès de production du mucus pulmonaire.
Le moyen utilisé par les poumons pour se débarrasser des agents étrangers (bactéries, virus, polluants divers) contenus dans l’air que nous respirons est une immunoréaction. Ces agents étrangers (particulièrement l’ADN bactérien) induisent la production d’interleukine 8 (IL-8), substance pro-inflammatoire qui augmente la production de mucus pulmonaire et active les globules blancs contre les envahisseurs. Mais l’ADN (celui de la personne) propre des globules blancs qui ont été tués dans cette bataille va être considéré à son tour comme un nouvel agent étranger au poumon, ce qui va engendrer une nouvelle immunoréaction. Se met alors en place un véritable cercle vicieux, continuellement amplifié et dont la conséquence est l’accumulation de mucus au niveau pulmonaire.
Le traitement de l’excès de production de mucus :
- favorisera une meilleure capacité respiratoire,
- facilitera la respiration,
- augmentera l’oxygénation du sang.
De l’ADN de saumon sauvage
Afin d’aider les personnes souffrant de problème de sécrétions bronchiques excessives, des chercheurs américains se sont orientés dans une tout autre voie pleine de promesses. S’inspirant d’un concept homéopathique basé sur la théorie des semblables, ils en ont déduit que, puisque l’ADN était responsable de cette réaction inflammatoire en chaîne, il fallait employer de l’ADN pour arrêter ce processus. Ils ont ainsi élaboré un complément nutritionnel, vendu en Europe sous le nom de Mucolynat, et fabriqué à partir de l’ADN des saumons sauvages du Pacifique. Le mot ADN ne doit pas prêter à confusion : il ne s’agit pas de manipulation génétique mais d’une technique brevetée qui permet à la fois une extraction ciblée de l’ADN du saumon dont on effectuera une dilution qui sera ensuite énergétisée à la manière de la technique de fabrication des médicaments homéopathiques.
Des études cliniques réalisées ont démontré que ce produit augmente la force et la fréquence de battement des cils pulmonaires, ce qui permet d’augmenter l’élimination naturelle de l’excès de mucus pulmonaire. En outre, ce produit rend le mucus moins visqueux, facilitant encore son expectoration. Au cours de ces études cliniques, les médecins se sont aussi aperçus, un peu par hasard, de l’efficacité du produit dans le cas de sinusites ou d’otites.