Le lien scientifique entre l’absorption de graisses saturées et le développement de maladies cardiaques n’a jamais été réellement prouvé.
Pourtant, depuis les années 60, les organismes étatiques de santé et les associations ont recommandé de réduire les apports en graisses animales et en acides gras saturés afin d’amenuiser les risques cardio-vasculaires. C’est également ce qu’a fait l’association américaine du cœur dès 1961.
En 2015, les recommandations actuelles des ministères de l’Agriculture ou de la Santé ne font toujours aucune distinction entre les graisses saturées saines et les acides gras de synthèse transformés ou hydrogénés toxiques pour la santé.
Pourtant tous les 5 ans le ministère de l’Agriculture des États-Unis et les services de la santé et des affaires sociales se rassemblent pour mettre à jour les directives diététiques à divulguer aux citoyens. Cette année enfin en 2015, le rapport de cette assemblée relate qu’il faudrait éviter seulement certaines graisses et malgré tout intégrer dans l’alimentation des acides gras saturés.
À vrai dire, toutes les recommandations avec lesquels on nous rebat les oreilles depuis plus de 50 ans sont fausses. Les preuves récentes démontrent clairement qu’il est essentiel d’intégrer de bonnes sources d’acides gras saturés dans l’alimentation. Parmi ces sources fondamentales, citons les acides gras de poissons, de noix ou de noix de coco ou encore d’autres graines oléagineuses dont les huiles végétales ont un réel effet cardioprotecteur.
Le lait et le beurre tellement décriés par les cardiologues et autres médecins semblent neutres envers les risques sanitaires, alors que les viandes blanches à faible teneur en matières grasses, les végétaux ou les pommes chips ne constituent pas des dangers plus importants que les produits écrémés ou allégés.
Il semble que ce soit l’aliment lui-même qui aura des conséquences métaboliques plutôt que sa réelle teneur en graisse.
D’après James J. Di Nicolantonio, docteur en pharmacie, remplacer les graisses saturées par des hydrates de carbone peut avoir des conséquences catastrophiques sur la santé et sur le métabolisme cardiaque.