Des scientifiques réclament l’abollissement des anciens tuyaux en cuivre dans les habitations, car il semble que l’accumulation de certains métaux dans le corps puisse occasionner de sérieux problèmes de santé.
Les canalisations en cuivre sont utilisées dans la construction des maisons aux États-Unis depuis les années 60, et à partir de 1970, les constructeurs n’ont plus utilisé que ce matériau. Il faut savoir que la durée de vie moyenne du cuivre est d’environ 20 ans. Ainsi pour une construction établie dans les années 80, c’est actuellement que les problèmes de corrosion vont commencer à apparaître.
Les chercheurs ont constaté que les microparticules de cuivre mélangées à l’eau du robinet et consommées durant de longues périodes peuvent amener à un excès de cuivre dans le corps, et engendrer par exemple la maladie d’Alzheimer , des problèmes cardiaques ou encore du diabète parce que ce type de cuivre n’est évidemment pas bio-assimilable.
Le cuivre ou le fer présents dans l’eau potable se présentent sous des formes inorganiques très différentes des minéraux contenus dans la nourriture, qui eux sont assimilables. Ainsi, les personnes consommant une eau du robinet non purifiée par des moyens tels que la double osmose inverse pourraient voir leur espérance de vie réduite de 10 à 15 ans. Au plus l’eau est acide, c’est-à-dire avec un pH en-dessous de 6,5, au plus elle va éroder les canalisations.
Le cuivre ou le fer sont des métaux indispensables au développement et au fonctionnement physiologiques de l’organisme, mais cela dans des niveaux acceptables, s’ils deviennent excessifs, le corps n’est pas programmé pour stocker de telles quantités qui s’avèrent dès lors toxiques et qui contribuent notamment à l’augmentation du taux de radicaux libres et par conséquent favorisent le vieillissement et accroissent les risques de maladies neuro-dégénératives.
Une étude démontre que les personnes ayant un taux de cuivre plus élevé que la normale et une nourriture à tendance grasse, verront leurs facultés cognitives diminuer trois fois plus rapidement que la moyenne de la population.
Les pronostics émis par le milieu scientifique concernant le développement de la maladie d’Alzheimer sont alarmants, puisqu’il prévoit une augmentation ce cette pathologie de près de 70 % dans les 20 ou 30 années à venir. La théorie du taux excessif d’aluminium déclencheur des problèmes cérébraux tels que l’Alzheimer reste pertinente, à celle-ci s’ajoute maintenant celle des excès d’autres types de métaux comme le fer, le zinc ou le cuivre.
Cette autre théorie suggère que ces métaux accumulés dans le cerveau se mélangeraient de manière anormale à une protéine appelée la bêta amyloïde. Cette dernière deviendrait alors toxique et responsable de l’oxydation et de la destruction de certaines cellules nerveuses. L’éventail des problèmes de santé liés à un taux excessif de cuivre est excessivement large.
Citons par exemple des douleurs, crampes, nausées, diarrhées ou vomissements, un ensemble de souci touchant la sphère gastro-intestinale, des problèmes hépatiques, des troubles mentaux comme la schizophrénie, l’autisme, les troubles de la parole, l’hyperactivité enfantine, la dépression, la sénilité précoce, les maux de tête ou des douleurs musculaires, ou encore de l’hypertension ou des syndromes prémenstruels. Les femmes enceintes courent un risque supplémentaire puisqu’on sait que le taux de cuivre double durant la grossesse, et que le retour à la normale peut prendre de longs mois.
Certains médecins verraient dans ce phénomène une des explications à la dépression post-partum.