Même si l’étude scientifique de nos gènes nous a beaucoup appris sur la santé durant ces 30 dernières années, elle nous offre une vision un peu fataliste. La génétique nous programmerait pour tout et nous serions condamnés à souffrir d’une hérédité indélébile.
Des recherches plus récentes s’opposent à cette vision
L’épigénétique nous révèle que notre santé ne dépend pas uniquement de nos gènes, qu’il y aurait bien évidemment des prédispositions, mais que nous resterions maîtres de notre destin en fonction de nos choix de vie. On sort ainsi de cette représentation schématique selon laquelle nous évoluons en fonction d’un code génétique inchangeable.
L’épigénétique est l’étude des mécanismes moléculaires par l’intermédiaire desquelles notre environnement influencerait nos gènes. Cette expression particulière de nos gènes dépendrait de notre épigénome, une sorte de programme qui permettrait d’activer ou de désactiver certains gènes en fonction de certains signaux métaboliques (peintre à eau extracellulaire) ou en fonction de certaines données venant du monde extérieur.
Parmi ces facteurs épigénétiques qui permettraient au fonctionnement de notre corps de prendre d’autres aiguillages on trouve : les pensées, la nutrition, l’activité physique, sociale ou les loisirs, l’exposition aux xénobiotiques et autres toxiques, la gestion du stress, les activités créatrices et épanouissantes ou encore la rencontre avec certains organismes pathogènes.
Il est évident que certains toxiques ou certaines tares peuvent malgré tout se transmettre à la descendance et ainsi favoriser certains problèmes de santé, mais ils viennent d’espoir, car l’on peut atténuer ou gommer cela par des choix personnels de vie. Libre à chacun de travailler sur son terrain et sur ses choix afin de transmettre un capital génétique plus sain à sa descendance.
Comment est-ce possible ?
Il semble simplement que l’organisation des chaînes soit modifiable. Bien sûr si vous naissez avec des cheveux bruns et des yeux bleus, vous ne pourrez modifier ces facteurs-là. De même que si nous naissons avec une maladie génétique ou que le corps est programmé pour une courte vie, cette partie-là ne pourra être changée que dans une proportion de 2 %.
Par contre, l’évolution vers d’autres problèmes de santé « non programmée » dépend de nos choix et de notre volonté. Il est évident qu’au plus jeune nous en prenons conscience, au plus nous mettons des chances de notre côté de pouvoir influer sur l’organisation de nos gènes. Cependant, il semble que jamais rien ne soit définitif et il ne soit jamais trop tard pour changer son mode de vie afin de troquer un fonctionnement génétique pathogène pour un fonctionnement plus optimal.
Baigner nos gènes dans un environnement positif en fournissant à notre corps une bonne nourriture, une bonne oxygénation, une bonne hydratation, un peu de sport et des pensées positives, permet d’activer les gènes de « bonne santé » et de réduire l’influence des gènes porteurs d’éventuelles maladies chroniques.
N’est-ce donc pas une excellente nouvelle que de savoir que nous avons le pouvoir sur notre santé ? Puisque grâce à notre génome épigénétique nous pouvons reprogrammer une partie de notre ADN à fin de rétablir un fonctionnement physiologique sain.
Sources de cet article : http://www.huffingtonpost.com