Dans les années 1980, en Floride, un jardinier amateur découvre avec étonnement que les pépins de pamplemousse qu’il a jetés dans son compost ne se décomposent pas. L’histoire aurait pu s’arrêter là si le jardinier en question n’avait pas été médecin, immunologue et physicien ! Heureux hasard que le Docteur Jacob Harich aime le jardinage, puisque c’est lui qui a fait cette découverte pour ensuite se lancer dans l’étude du phénomène en laboratoire. Grâce à cette expérience, il conclut que la substance contenue dans le pépin de pamplemousse était d’autant plus efficace que moins toxique que les antibiotiques traditionnels.
Évitons les pépins… mais pas ceux du pamplemousse!
Une telle étude en a bien évidemment engendré de nombreuses autres, notamment par des institutions renommées comme l’Institut Pasteur ou le Southern Research Institute, qui ont toutes démontré que l’extrait de pépins de pamplemousse ou EPP avait un spectre d’action bien plus large que pensé au départ.
En effet, là où les antibiotiques classiques agissent principalement sur les bactéries, l’EPP est également actif sur les virus, levures, champignons et même sur quelques parasites ! Il se montre actif sur pas moins de 800 souches de virus et bactéries, et sur près d’une centaine de souches de levures et champignons.
Il a aussi été démontré que l’extrait de pépins de pamplemousse agit sans effet secondaire et est non toxique pour l’organisme ; il faudrait ingérer près de 4000 fois la dose conseillée pour atteindre un niveau susceptible d’empoisonner le consommateur ! Attention, cependant, car l’EPP (et le pamplemousse, d’ailleurs) peut interagir avec la prise de certains médicaments, notamment ceux utilisés dans le traitement de l’hypertension ou du cholestérol. Les personnes allergiques aux agrumes doivent également se méfier, en commençant par de faibles doses et en demandant conseil à un profe27ssionnel de la santé compétent.
L’EPP a de multiples utilisations, que ce soit en usage interne ou externe, en prévention ou en traitement, chez l’Homme, l’animal et la plante !
Voici quelques exemples d’application en usage externe (la liste est très limitée!) :
- Bouton de fièvre : 6 gouttes dans une cuillère d’huile végétale. Le mélange est à appliquer plusieurs fois par jour.
- Tartre : 2 gouttes directement sur la brosse à dents humide, 3 fois par jour.
- Acné : 5 gouttes frottées dans la paume des mains et appliquées sur le visage humide. Éviter le contour des yeux.
- Mauvaise haleine : gargarisme avec 5 à 10 gouttes mélangées à un verre d’eau.
- Verrue : extrait pur directement sur la verrue, deux fois par jour.
- Mycose des ongles : limer l’ongle aussi court que possible et appliquer quelques gouttes pures 2 fois par jour.
En interne, l’extrait de pépins de pamplemousse s’utilise pour soigner les inflammations, infections gastro-intestinales, rhumes, grippes et toutes complications dues aux levures et champignons. La posologie moyenne est de 6 à 30 gouttes, 2 à 3 fois par jour. N’hésitez pas à demander conseil !
Pour nos amis les animaux, l’EPP peut être utilisé pour lutter contre les puces, tiques, mycoses… 60 gouttes diluées dans 1 litre d’eau et vaporisées sur l’animal aideront à combattre ces fléaux.
Pour les plantes, même principe : 6 à 8 gouttes dans un litre d’eau à pulvériser sur la plante atteinte pour lutter contre les pucerons, champignons et moisissures.