L’arthrose peut également être répertoriée dans les maladies dues à un encrassage de l’organisme. Le terme « arthroses » regroupe une quantité de pathologies articulaires des plus aux moins invalidantes. Parmi les personnes de plus de 50 ans, ces pathologies constituent une des causes premières de « mal-vivre » et représentent le problème de santé le plus handicapant pour une grande proportion d’entre elles.
Elle se présente souvent sous forme silencieuse, objectivée seulement par des signes radiologiques démontrant que plus de 50 % des personnes de plus de 50 ans présentent de réelles dégradations des cartilages à des degrés divers et cette proportion augmente avec l’avancée en âge.
Cette pathologie, caractérisée par une inflammation des articulations et par une dégénérescence des cartilages, engendre des symptômes tels que raideur des articulations le matin, douleur augmentant progressivement pendant la journée et aussi souvent une perte graduelle de la mobilité articulaire.
Cette atteinte articulaire, chronique, douloureuse, déformante et généralement accompagnée d’inflammation est aggravée par l’âge, la surcharge pondérale, les micro traumatismes d’origine professionnelle ou sportive, autant de facteurs favorisants. L’hérédité intervenant peu ou pas du tout, ce qui démontre le rôle essentiel des facteurs de l’environnement.
Le cartilage est un tissu conjonctif qui recouvre les extrémités osseuses et constitue une sorte de film protecteur de l’articulation. Il représente la pièce essentielle de l’articulation puisque c’est lui qui, lorsqu’il est intact, permet le glissement des os sans difficulté ni douleur. Ce tissu cartilagineux possède une extraordinaire capacité d’amortissement par rapport aux contraintes mécaniques lors des mouvements.
Le cartilage se compose principalement d’eau (dans une proportion de 70 à 85 %) retenue par la substance fondamentale, elle-même composée de protéoglycanes, de sulfate de chondroïtine et de fibres de collagène (type 2 et 9) constituant l’armature qui structure l’ensemble. Les chondrocytes, cellules contenues dans le cartilage, sont relativement rares et très spécifiques. Elles synthétisent, résorbent et maintiennent l’équilibre et l’efficacité du tissu cartilagineux. Ces cellules synthétisent donc et dégradent les principaux composants de ce tissu notamment les protéoglycanes.
Afin d’assurer leurs fonctions, les chondrocytes doivent être régulièrement stimulés mécaniquement, mais de manière douce et pondérée.
Lorsqu’il y a encombrement ou encrassage du milieu extracellulaire ou intracellulaire, les chondrocytes ne sont plus capables de fabriquer un cartilage normal. Ils synthétisent alors un cartilage appauvri et fragile. Ce qui entraîne une dégénérescence progressive et globale du cartilage articulaire. Celui-ci d’abord se fissure, ensuite s’ulcère, s’amincit et disparaît par endroits, laissant l’os à nu, induisant ainsi ce que l’on nomme un état arthrosique.
Ce phénomène se traduit par un pincement de l’interligne articulaire, visible radiologiquement. L’arthrose peut atteindre n’importe quelle articulation, mais elle affecte surtout les articulations les plus actives et les plus sollicitées : hanche, genou, pied, doigts, rachis.
Les autres composants du cartilage, notamment les protéoglycanes, ont longtemps été désignés sous le terme de « mucopolysaccharides acides » en raison de leur forte capacité de rétention de l’eau, de leur nature glucidique et de leur caractère acide provenant de leurs multiples charges négatives. Ces longues chaînes protéiniques sont composées de molécules de base contenant de la glucosamine ou galactosamine, de l’acide glucuronique, de l’acide iduronique et du galactose.
Malheureusement, nombre de personnes considèrent trop souvent l’arthrose comme une fatalité qu’il faut subir en recourant à l’aspirine, aux anti-inflammatoires et autres procédés classiques délétères tels que les infiltrations par exemple.
Les traitements conventionnels au secours de la douleur
Le traitement conventionnel de choix est bien entendu et une nouvelle fois le recours aux médicaments anti-inflammatoires comme l’aspirine, qui réduit la douleur mais n’a aucun effet sur le processus de dégénérescence articulaire lui-même.
Tout au contraire, dans plusieurs études, ces médicaments anti-inflammatoires ont montré qu’ils accéléraient la destruction de cartilage dans l’articulation.
L’évolution arthrosique n’est pas inéluctable !
En effet, il est important de ne jamais perdre de vue que votre corps possède un énorme potentiel et un pouvoir de régénérescence et que, comme tout tissu humain, le cartilage articulaire est vivant, se nourrit, se reconstitue et se régénère tous les 3 mois. Cette régénérescence a lieu, quel que soit l’âge du sujet, et peut être stimulée par des techniques douces, comme l’ostéopathie par exemple.
De plus, si l’on prend soin de bien alimenter et d’entretenir la matrice cartilagineuse garante de la qualité du cartilage, l’arthrose peut être prévenue et freinée avant l’apparition des troubles mécaniques et grandement améliorée même si les douleurs sont déjà installées.
Pour procurer au cartilage un maximum de chances de se reconstituer, il faut lui fournir de la matière première sous forme de nutriments ciblés grâce à des compléments alimentaires de qualité.
L’apport de nutriments adéquats peut avoir une action remarquable sur la physiologie, le métabolisme et la composition de la matrice cartilagineuse dont dépend l’état du cartilage et des articulations.
Une petite molécule appelée glucosamine
Nous sommes tous bien d’accord pour affirmer que ce type de traitement ne s’attaque pas au problème de fond et qu’il faut trouver une solution naturelle qui va permettre de régénérer les cartilages et ainsi enrayer ou atténuer le cortège de symptômes qui accompagne cette dégénérescence.
C’est justement ce que va permettre le sulfate de glucosamine. La glucosamine est une petite molécule qui est normalement et naturellement produite par le corps humain. Sa fonction principale est de fournir et de stimuler la fabrication des matières premières nécessaires pour la synthèse du cartilage et principalement des molécules de protéoglycanes.
Il semble, qu’en vieillissant, le corps humain perde la capacité de produire suffisamment de glucosamine, le résultat étant une perte et une dégénérescence progressives des cartilages articulaires et un appauvrissement en protéoglycanes.
C’est pourquoi il est essentiel d’absorber, à partir d’un certain âge, un complément nutritionnel à base de glucosamine naturelle stabilisée.
Plus de 300 études scientifiques et plus de 20 études cliniques en double aveugle montrent sans conteste l’efficacité de cette substance totalement dépourvue d’effet secondaire. Ce qui a été complètement démontré puisque la glucosamine est présente sur le marché des compléments nutritionnels aux USA depuis de très nombreuses années.
Contrairement aux médicaments anti-inflammatoires classiques qui ne font que masquer les symptômes et aggravent la maladie, le sulfate de glucosamine va éliminer la cause du mal elle-même et le traiter en profondeur en reconstruisant le cartilage perdu.
Il est important de savoir, qu’afin d’obtenir une réelle reconstruction des cartilages, il est nécessaire d’atteindre la prise de 1500 mg par jour en dose d’attaque et la prise de 1000 mg journaliers en dose d’entretien du résultat.
Association de la glucosamine et du méthylsulfonylméthane
Le méthylsulfonylméthane ou MSM est un nutriment naturel composé essentiellement de soufre. On le trouve dans l’alimentation, principalement dans le lait, mais également dans beaucoup de fruits frais, de légumes, de poissons et de viande. Néanmoins, les modes de cuisson et les processus de conservation des aliments réduisent de manière très importante les concentrations de MSM dans notre alimentation. Par conséquence, mis à part les personnes consommant des compléments nutritionnels contenant cette substance, presque tout le monde souffre de déficience en MSM. Cette déficience s’accentue malheureusement avec le vieillissement. Pourtant, notre organisme nécessite une grande quantité de soufre assimilable.
N’oublions pas que non seulement le soufre possède d’étonnantes vertus anti-inflammatoires et antidouleur, propriétés qui ont d’ailleurs été largement exploitées par l’allopathie (sulfamides), mais qu’en plus il s’agit d’un élément indispensable à la construction et à la structure des cartilages, de la peau, des ongles, des cheveux ou encore des enzymes, des hormones et des membranes cellulaires.
Les principales actions connues et reconnues du MSM sont : une action anti-allergique, une action antiparasitaire, une action anti-acidité et une action anti-inflammatoire.
L’apport régulier de glucosamine fait partie depuis plusieurs années des moyens utilisés par beaucoup d’arthrosiques afin de soulager et de pallier leur problème de santé. Bien que de nombreuses personnes soient satisfaites de l’usage de certains complexes naturels et à base de glucosamine, les résultats, réels et documentés, ne sont cependant pas toujours identiques d’une personne à l’autre.
Une autre théorie sur le développement de l’arthrose et sa résolution
Contrairement aux idées reçues, une autre hypothèse intéressante émet que ce ne serait pas l’avancée en âge qui serait la cause principale de l’arthrose, mais plutôt un dysfonctionnement du métabolisme de régénération du cartilage, favorisé par divers microtraumatismes conséquences du mode, du style et genre de vie du sujet.
Comme expliqué ci-dessus, les chondrocytes génèrent la substance fondamentale du cartilage, c’est-à-dire les protéoglycanes et le collagène. En particulier le collagène de type II qui représente le véritable squelette du cartilage.
Dans la pathologie arthrosique, on a constaté que la perte des protéoglycanes était rapide, mais réversible et rapidement remplacée, d’autant plus si l’on aide le corps grâce à un apport de glucosamine (voir plus haut).
Par contre, la perte du collagène serait beaucoup plus lente, mais irréversible. C’est donc le collagène qu’il faut particulièrement préserver.
Pour des raisons encore mal connues, accompagnées ou non de sollicitations mécaniques anormales de l’articulation (âge, obésité, hérédité, traumatismes, troubles de la posture, activités sportives intenses, activités professionnelles…), des troubles enzymatiques de régénération du cartilage vont progressivement se manifester et modifier sa structure et sa constitution en particulier dans sa composante collagène.
Un complément alimentaire original et breveté, mis au point par une université coréenne, combine des fibres issues de la pectine de pomme et d’algues avec de la glucosamine obtenue à partir de la chitine, et s’attaque plus particulièrement à la régénérescence de la composante collagène du cartilage.
Ce complément alimentaire à base de fibres alimentaires solubles, stimule les fonctions des chondrocytes constituant la matrice cartilagineuse et, de ce fait, augmente et améliore les éléments constitutifs du cartilage, en particulier du collagène articulaire de structure (type 2). Grâce à la glucosamine qu’il contient, sa consommation régulière assure un accroissement de 20 à 30 % de la production de protéoglycanes, facteur clé de la rétention d’eau, indispensable à la qualité fonctionnelle du cartilage.
Par contre, une particularité essentielle de ce produit, et qui lui confère une réelle efficacité là où d’autres compléments nutritionnels échouent, réside dans le fait que les fibres extraites de la pectine de pomme et d’algues marines agissent principalement sur la restauration du collagène de type II, clé de voûte de l’architecture du cartilage. La prise du produit réduit également l’inflammation.
Différentes évaluations cliniques, menées sur l’animal et l’homme, ont montré une amélioration du fonctionnement articulaire et une très forte diminution de la douleur, voir une disparition complète, après 2 à 3 mois de traitement.
L’image radiographique montre une amélioration de l’état du cartilage dans 50 % des cas après 6 à 9 mois de prise régulière.
Il constitue donc un traitement de fond de la genèse du cartilage, dont il est utile d’effectuer une consommation quotidienne dès l’âge de 50 ans, afin d’éviter l’apparition des problèmes articulaires.
Evitez au maximum l’encrassage
Si on admet qu’un encrassage des chondrocytes par des macromolécules venues de l’environnement est à l’origine de l’arthrose, il paraît logique d’essayer de tarir la source de ces macromolécules.
Il est possible que le tabac, certains produits chimiques, les insecticides et autres polluants interviennent, mais le rôle majeur revient sans doute aux macromolécules bactériennes et alimentaires, provenant de la lumière intestinale.
Un bénéfice important et souvent spectaculaire pour les patients a été constaté suite à l’application de régime allégé en toxines et à un rééquilibrage de la flore intestinale. Ces résultats abondent dans le sens d’une pathologie une nouvelle fois provoquée par un encrassement cellulaire et suggèrent que les chondrocytes décrassés sont capables de résorber le cartilage anormal et de le remplacer par du cartilage normal.
D’un point de vue diététique
- Le zinc peut soulager les articulations raidies ou endolories.
- Mangez davantage de vitamines B6, B12, C, D, de bioflavonoïdes, de calcium et de magnésium.
- L’ail, les infusions de matricaire (pas pendant plus de 14 jours consécutifs), le céleri et les graines de céleri, les asperges, l’ortie et la marjolaine sont autant d’aliments reconnus comme ayant des vertus calmantes.
- Mangez davantage de fruits et de légumes crus.
- Consommez moins d’alcool et de boissons contenant de la caféine.
- Diminuez vos apports de sucre ajouté et de protéines animales.
Protocole naturel de traitement de l’arthrose légère
Produits conseillés et posologie
GLUCOSAMINE + MSM:
Dose d’attaque pendant les 2 premiers mois : 3 gélules par jour pendant le repas (matin – midi – soir).
En entretien : 2 gélules par jour pendant le repas (matin – midi).