Les personnes soucieuses de leur santé savent sans aucun doute qu’une nourriture saine permet de conserver un poids optimum, qu’elle fournit des nutriments et de l’énergie à l’organisme, mais aussi qu’elle aide à conserver la santé.
Le fait de se nourrir d’aliments sains et de veiller à avoir une nutrition de qualité peut sans doute sembler contraignant et coûteux à certains, mais cela n’en vaut-il pas la peine puisque l’on sait depuis très longtemps que l’on est ce que l’on mange ?
Les coûts « investis » dans l’achat d’aliments et de matériel de cuisine sains, respectueux de la santé et de l’environnement, se regagneront sans aucun doute à long terme, et ce, autant en temps, qu’en énergie ou qu’en argent en évitant de courir de médecin en médecin, de clinique en hôpital ou encore de pharmacie en pharmacien ; tout cela en fin de compte uniquement pour s’empoisonner l’existence et le corps.
Les mauvais choix effectués par rapport à la nourriture ou à une hygiène de vie, n’auront des effets néfastes sur la santé qu’après bien des années, mais sachez qu’il faudra au moins autant de temps, si pas plus, pour effacer ces années de « mal bouffe » et les problèmes de santé qui en découleront. Face à ce constat grandissant, pourquoi attendre et reculer l’échéance ? Prenons dès à présent de bonnes dispositions culinaires et alimentaires.
Voici un petit résumé au sujet de 7 aliments très bénéfiques à intégrer facilement dans vos menus au quotidien.
1°) Le premier aliment mentionné par de nombreux chercheurs sur cette liste, n’est autre qu’une protéine. Pourquoi une protéine, me direz-vous ?
Tout simplement parce qu’il a été démontré qu’elle permet d’augmenter les stocks corporels de glutathion. Le glutathion lui-même est connu pour augmenter ou maintenir l’intégrité des télomères. Cette notion de génétique peut-être un peu compliquée elle est indispensable pour comprendre en quoi le glutathion et les protéines sont essentiels au ralentissement du processus de vieillissement.
Le télomère constitue l’extrémité des chromosomes et donc des brins de l’ADN de toute cellule. Cette partie de l’ADN joue un rôle protecteur au niveau cellulaire puisqu’il contient des informations génétiques indispensables au fonctionnement de la cellule. Malheureusement, les télomères raccourcissent avec l’âge, l’inflammation et le stress et ne remplissent dès lors plus ce rôle de protection. Et des études ont montré que des télomères courts sont associés à un risque plus élevé de maladies liées à l’âge. Certaines théories présentent ce raccourcissement progressif des télomères comme une cause possible de la sénescence et de certaines maladies dégénératives.
Quand le télomère devient vraiment trop court, la cellule considère cela comme une anomalie de son ADN, cela bloquera la croissance ou la fusion de deux chromosomes qui sont de toute manière des altérations non réparables et qui provoque la mort des cellules. Les télomères sont souvent victimes d’un déficit en glutathion entraînant des excès de radicaux libres, ces deux facteurs étant une porte ouverte pour les maladies.
En fournissant au corps des aliments qui permettent de reconstituer les réserves de glutathion qui protège les télomères, on peut semble-t-il véritablement inverser ce processus de vieillissement. Le glutathion ne peut pas être ingéré directement. Il est fabriqué à l’intérieur des cellules à partir d’acides aminés précurseurs (glycine, glutamate, cystine).
Bonne nouvelle, vous pouvez réellement augmenter vos niveaux de glutathion par de simples dispositions diététiques en mangeant des protéines animales ou encore des œufs qui contiennent des acides aminés soufrés qui permettront à vos cellules de synthétiser le glutathion.
Aux yeux de plusieurs scientifiques, ce serait la protéine de lactalbumine (présente dans le petit lait) qui serait la plus performante d’un point de vue cellulaire. Il faut seulement veiller à ce qu’elle soit de haute qualité et tirée de lait d’élevages de vaches élevées de manière naturelle et biologique.
2°) Les œufs sont eux aussi considérés comme aliment de choix pour la conservation de la santé.
Leur richesse se décline comme telle :
• 9 acides aminés essentiels,
• 6 grammes de protéines naturelles de la plus de haute qualité,
• 2 nutriments rien que pour vos yeux : la lutéine et la zéaxanthine,
• la choline, essentielle au fonctionnement optimal du cerveau et du système cardio-vasculaire.
• la vitamine D naturelle aux multipropriétés indispensables.
Il est bien entendu recommandé de choisir de véritables œufs fermiers issus de poules élevées en plein air et bénéficiant d’une nourriture naturelle.
Abandonnez la croyance que l’œuf augmente les taux de cholestérol, il s’agit d’une désinformation. Il a été prouvé depuis longtemps que l’œuf contient à la fois les éléments favorisant le cholestérol et les éléments anti-cholestérol. Évitez tous les œufs enrichis aux omega-3, qui viennent de poules nourries aux aliments de qualité inférieure et dont les éléments sont pour la plupart déjà oxydés.
Il est vivement recommandé de consommer le jaune d’œuf cru. En ce qui concerne le blanc, les avis sont partagés. En effet, bien que les réactions allergiques sont généralement provoquées la transformation des certains éléments par la cuisson, il semble que trop de blanc d’œuf consommé cru peut mener à une carence en vitamine B8 (biotine) puisque celle-ci couplée à l’avidine (autre substance contenue dans le blanc d’œuf) sera rendu non assimilable.
Mais la nature faisant toujours bien les choses, le jaune d’œuf présente une des concentrations les plus élevées en biotine parmi celles trouvées dans la nature. Cette abondance de biotine dans le jaune d’œuf compensera largement les risques de carence en biotine éventuelle. Consommez donc les œufs crus, mais dans leur totalité.