De mythe van de beschermende filter placenta

Dans le livre « Cerveaux en danger – Protégeons nos enfants »[i] Philippe Grandjean écrit : « Notre univers chimique comprend actuellement une foule d’agresseurs du placenta, dont la plupart d’entre nous n’avons parfois jamais entendu parler (et dont l’orthographe a de quoi donner la migraine aux chimistes eux-mêmes). Pis encore, nous ne savons peut-être même pas que nous y sommes exposés. Aucun système immunitaire ne peut neutraliser les produits chimiques industriels, car leur apparition est très récente à l’échelle de l’évolution. Ils sont capables de résister à nos mécanismes biochimiques de dégradation et peuvent rester incrustés dans l’organisme pendant des années. Il n’est guère possible de les éliminer de l’organisme, sauf malheureusement, pour une mère en en transmettant une part à son enfant.

Sans le vouloir, une mère partage sa charge chimique avec son enfant. On relève ainsi la présence de produits chimiques environnementaux dans le placenta, le sang du cordon et d’autres tissus fœtaux. »

Un autre passage de cet ouvrage n’est pas plus rassurant : « L’image idéalisée du placenta – comme celle de la barrière hématoencéphalique – empêchant le passage de produits chimiques toxiques a pu être exacte dans un passé lointain, avant l’invention des nouveaux composés industriels. Mais cette belle hypothèse est mise à mal par une réalité fort déplaisante, ou plutôt par deux réalités qui nous ont ouvert les yeux dans la seconde moitié du XXe siècle. La première de ces révélations concerne l’alcool, l’autre, un minuscule virus que l’on croyait uniquement responsable d’une maladie infantile bénigne. Une réalité encore plus déplaisante s’est ensuite dévoilée – une armée de produits chimiques fabriqués par l’homme, menaçant le développement cérébral du fœtus. »

Tout passe par le placenta

L’auteur atteste que, très récemment, et études à l’appui, le passage de médicaments ou d’autres produits chimiques toxiques à travers le placenta a été démontré de manière certaine.

Le docteur Frank Ledoux confirme que des analyses ont été effectuées. Elles démontrent que tous les toxiques des produits cosmétiques que la mère applique sur sa peau se retrouvent directement dans le sang du bébé. En effet, cette merveilleuse barrière placentaire est extrêmement efficace pour toutes les molécules naturelles qui pourraient éventuellement représenter un danger pour le futur enfant, mais elle s’avère totalement inefficace lorsqu’il s’agit de substances fabriquées par la main de l’homme.

La plupart des additifs alimentaires (colorants, conservateurs, édulcorants), les produits phytosanitaires (organophosphorés, organochlorés, autres pesticides ou insecticides), bon nombre d’adjuvants ou d’excipients de cosmétiques, de compléments alimentaires de piètre qualité ou encore de médicaments et de vaccins sont des molécules de synthèse chimique. Parfois dérivées de produits pétroliers ou obtenues par génie génétique, toutes ces substances se retrouvent tôt ou tard dans le sang de la maman. Or l’on sait tous que c’est le sang de la maman qui nourrit le fœtus.

Nous avons maintenant la certitude que le placenta ne les arrête pas. Le bébé est donc directement contaminé.

Prenons pour exemple la dioxine, l’un des polluants les plus persistants. Elle s’accumule dans notre environnement, mais également dans notre organisme et particulièrement dans les tissus adipeux. La femme et la future maman sont enclines à générer plus de masse lipidique que l’homme. Le lait maternel lui-même est très chargé en éléments lipidiques. La dioxine possède une très forte affinité avec les molécules graisseuses du lait maternel. Cette dernière s’élimine donc à travers la barrière placentaire et via le lait maternel procuré amoureusement par la maman à son bébé. La dioxine contamine ainsi le fœtus durant la grossesse et l’enfant en bas âge qui est allaité. C’est ainsi qu’elle se transmet de génération en génération.

Est-il utile de continuer à étayer ce tableau quelque peu alarmiste pour comprendre qu’il est impératif de purifier et de nettoyer le corps des deux parents avant la conception ?

Ce nettoyage est possible par divers procédés naturels (drainage, détoxination, détoxication, chélation, etc.).

[i] « Cerveaux en danger – Protégeons nos enfants » – Philippe Grandjean – Éditions Buchet – Chastel La Verte, Paris 2016

HBE Diffusion, PANNE Carol 13 maart, 2018
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