Des récepteurs propres aux substances umami
Les papilles gustatives ou bourgeons gustatifs (entre 7500 et 12000) sont partis à la surface de la langue. Ils permettent de détecter les 4 goûts fondamentaux : acide, amer, sucré et salé. Il ne semble pas exister de zone spécialisée dans la détection de ce cinquième goût. Les papilles gustatives seraient toutes capables de percevoir l’umami, car elles semblent munies de récepteurs spécifiques à la perception des glutamates. Les perceptions des 4 goûts fondamentaux se transmettent au cerveau grâce aux nerfs gustatifs en transitant par des synapses. Ce qui ne semble pas être le cas des récepteurs d’umami qui transmettent l’information de ce goût directement au cerveau sans l’intermédiaire de synapses… Ce qui empêche les mécanismes de « contrôles » et de « feed-back » qui existent lors du trajet neuronal « normal » d’une autre information qu’elle soit gustative ou d’autres origines.
Les molécules de synthèse, un leurre pour notre cerveau
Cette molécule de synthèse est donc un leurre pour le cerveau. Elle trompe notre perception du goût et de la satiété. L’inhibition du sentiment de satiété et la présence de cette molécule toxique dans presque tous les aliments industriels font que les quantités absorbées sont énormes. C’est ainsi que cette excitotoxine provoque une véritable explosion de certains neurones, car la stimulation gustative est beaucoup trop intense. C’est comme si vous soumettiez une ampoule lumineuse à un survoltage, elle ne peut qu’exploser…
En 1969, le MGS a été interdit dans les aliments pour bébés, mais personne n’attire l’attention sur le fait que les femmes enceintes le consomment. Puisque la plupart des toxiques passent à travers la barrière placentaire, le fœtus en absorbe par la même occasion.
Aux États-Unis, il existe de grands spécialistes qui travaillent sur cette question, dont le docteur Blaylock, le docteur H-J Roberts, le docteur Schwartz et bien d’autres. Le docteur Reif-Lehrer (Harvard) et le docteur John Olney (Washington) mènent des études animales sur cette substance depuis près de 20 ans. Tous s’accordent sur le fait que cette substance devrait au moins être interdite pour les enfants et pour les femmes enceintes, que des DJA (qui ne sont actuellement pas déterminées) devraient être minimales, voire même que cette substance tueuse devrait être carrément interdite.
Leurs conclusions sont toujours les mêmes : le mono glutamate de sodium et ses dérivés peuvent occasionner.
Des problèmes de santé de variétés infinies : fibromyalgie, maladies auto-immunes , cancers, Alzheimer, autisme, etc.
Il est certain que chez les enfants ces molécules sont à l’origine ou peuvent en tout cas aggraver ou contribuer aux troubles du comportement.
Il est interpellant de constater que des études réalisées aux États-Unis démontrent que 100 % des schizophrènes sont intolérants au gluten. Hasard ? La racine « glu-» de gluten est la même que celle de… glutamate !