Les radicaux libres responsables des dégénérescences du cerveau

Qui n’a jamais entendu parler de la maladie d’Alzheimer ? Si connue et pourtant, savez-vous ce qu’elle est exactement ? La maladie d’Alzheimer est une dégénérescence du cerveau qui s’accompagne d’une perturbation de la mémoire, de l’attention ainsi que du langage et qui conduit en finalité à une démence certaine. Et si les radicaux libres étaient en partie responsables ?


Que sont les radicaux libres ?

Les radicaux libres sont des atomes instables qui ont perdu un électron et sont donc incomplets. Leurs structures chimiques s’en voient dès lors modifiées. Le radical, seul, cherche dès lors à puiser un électron sur une autre molécule stable afin de retrouver un équilibre certain. Il se reconstruit. En résumé, les radicaux libres attaquent et détruisent les parois des cellules tant en interne qu’en externe.

Bien entendu, cela n’est pas sans conséquence vu que la molécule, en léguant son électron, se voit elle aussi endommagée et instable. Elle cherchera à son tour à remplacer à se réparer en remplaçant cet électron perdu.

C’est une réaction en chaîne qui perturbe énormément l’organisme et qui a, bien entendu, des conséquences non négligeables. Avec l’âge, notre faculté de réparation est amoindrie et l’accumulation de lésions non réparées explique l’apparition de pathologies dégénératives.


Qu’est ce qui génère des radicaux libres ?

Les efforts physiques intenses, les excès d’alcool, de tabac, le stress, notre lutte interne contre les pollutions atmosphériques, les médicaments chimiques, les pesticides, etc.

Y a-t-il une solution ?

Les antioxydants ! C’est en apportant à notre organisme des antioxydants que l’on pourra rétablir l’équilibre mais qui sont-ils vraiment ?


Zoom sur les antioxydants

Les caroténoïdes : pigments végétaux à l’origine de la coloration jaune, rouge et orange de nombreux fruits et légumes. Cachés par la chlorophylle des légumes à feuilles vertes, les caroténoïdes se retrouvent aussi dans les algues, les légumes à feuilles vertes comme le chou, le brocoli ou même les épinards.

Le caroténoïde végétal le plus connu est le Bêta-carotène qui est stocké directement dans la peau en absorbant les ondes lumineuses. L’organisme le transforme en vitamine A selon les besoins d’où son nom courant de provitamine A. L’institut National du cancer aux USA recommande aux adultes l’absorption de 6mg par jour de Bêta-carotène.

Teneur en Bêta-carotène par 100 grammes de fruits. Extrait du livre de Pierre Joyeux Changez d’alimentation

Le lycopène est un autre dérivé des caroténoïdes, il s’agit du pigment naturel des tomates. Il possède une action antioxydante qui est supérieure à celle du Bêta-carotène. Bien entendu, cet élément naturel a bien d’autres propriétés dont nous parlerons certainement dans un autre article adapté.

Les flanoïdes sont une autre famille d’antioxydants tout comme les Bêta-carotène, ils capturent les radicaux libres, les neutralisent et protègent ainsi les cellules de leurs agressions. Plus intéressants que leurs homologues car ils sont à la fois liposolubles et hydrosolubles ce qui leur permet de protéger la cellule tant interne (hydrosoluble) qu’externe (liposoluble).

La vitamine E a également une action anti-oxydante et on pourrait même dire que c’est la vitamine anti-oxydante par excellence. Elle se présente comme une huile visqueuse qui est stockée dans le foie. La vitamine E protège de l’oxydation des lipides circulants et les lipides de la membrane cellulaire, impact très positif sur la maladie d’Alzheimer. En combinaison avec les vitamines A et C ainsi que le sélénium, elle sera parfaitement adaptée contre le vieillissement et les problèmes de dégénérescences neuronales.

Ou trouver de la vitamine E ? Dans les amandes, les céréales complètes, l’huile de germe de blé, les végétaux à feuilles (épinards, salades, etc…)

La vitamine C, elle aussi, joue sur l’absorption des radicaux libres et empêche dès lors la formation de phénomènes dégénératifs du système nerveux. Etant liposoluble, elle agit sur le liquide cellulaire. N’étant pas stockée dans l’organisme, sa consommation doit être quotidienne et suffisante. A noter que la prise de certains médicaments peut interférer avec la prise de vitamine C.


Où trouver de la vitamine C ?

Dans les agrumes, les fruits rouges mais également dans le persil, le brocoli, le chou-fleur, le poivron et même la pomme de terre.

Si votre alimentation n’est pas suffisamment riche pour apporter les vitamines et antioxydants dont vous avez besoin, ou si vous êtes en carence, vous complémenter naturellement est tout à fait possible. Cependant, la prise de compléments alimentaires n’est pas anodine. Notez qu’il est important – par exemple – d’associer vos compléments à un Glutathion Liposomé qui participera dans ce cas-ci au recyclage d’antioxydants comme les vitamines C et E dont nous avons parlé plus haut.

Vanessa Colant 29 juillet, 2016
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