Comment le sucre supplante les acides gras utiles au cerveau ?

Selon des nutritionnistes renommés, la consommation quotidienne de sucre devrait se limiter à 25 grammes toutes sources confondues, fructose et féculents compris. Cette réduction devrait être portée à 15 grammes pour toute personne diabétique, en surpoids, souffrant d’hypertension artérielle, de maladie cardiaque ou d’un cancer.

Depuis peu, les conseillers en santé et même certains neurologues, comme David Perlmutter, étendent ces restrictions aux céréales en raison du gluten et des OGM.

Le sucre, un ennemi du cerveau?

Une consommation de sucre qui dépasse ce quota augmente le risque de développement de diabètes ou de dégénérescences cérébrales. Au départ, ces 2 pathologies semblent éloignées et pourtant elles se mettent en place par le biais de processus pathologiques identiques, processus qui émoussent petit à petit les signaux physiologiques de régulation de l’insuline (et de leptine).

Le foie qui se mobilise pour traiter les sucres (qu’il transforme généralement en graisse), ne peut simultanément produire du cholestérol. Or, cette molécule est absolument essentielle au fonctionnement optimal du cerveau.

Ainsi, contrairement à ce que l’on nous fait croire, la maladie d’Alzheimer n’est pas une fatalité, elle n’est pas liée à l’hérédité, mais elle résulte principalement ​​des choix de vie dont les principaux coupables sont les sucres (toutes catégories confondues), les céréales et les OGM. Actuellement aux États-Unis, les organismes génétiquement modifiés sont omniprésents dans les aliments industriels.

Le Dr Perlmutter est totalement convaincu qu’en soignant sa nutrition et en évitant les sucres et les aliments transformés, on peut optimiser sa santé, mais également prévenir et traiter la grande majorité des maladies dégénératives chroniques y compris la maladie d’Alzheimer.

Si la réduction des sucres, féculents, céréales (gluten), fructose et saccharose compris est indispensable à cette démarche, il est évident que d’autres facteurs tels que la pratique d’exercice physique sont également utiles.

cerveau, anatomie

Faisons la fête aux oméga-3!

Rappelons que le gluten rend la barrière hématoencéphalique poreuse à certaines molécules toxiques pour le cerveau, molécules qui ne devraient normalement pas y pénétrer et qui n’ont rien à y faire. La paroi intestinale est, elle aussi, touchée par le gluten. L’intestin perméable laisse ainsi entrer dans la circulation sanguine des protéines indésirables.

Éviter la caséine et donc les produits laitiers pasteurisés qui favorisent l’inflammation, l’auto-immunité et mettent à mal l’ensemble du système immunitaire sera une autre mesure préventive très utile.

Intégrez dans votre alimentation tous les légumes à feuilles qui sont riches en folates (acide folique c’est-à-dire vitamine B9), mais aussi tous les légumes colorés riches en antioxydant sont des conseils couramment préconisés par les nutritionnistes.

S’orienter vers des graisses saines, y compris les acides gras de type oméga-3 d’origine animale, sera bénéfique pour le cerveau, au même titre que le beurre bio au lait cru, le beurre clarifié (ghee indien), les olives, l’huile de coco et l’huile d’olive vierge, de lin ou de chanvre première pression à froid. Des fruits secs comme les noix, noix de pécan et de macadamia, des avocats, des œufs fermiers ou du saumon sauvage d’Alaska.

Les cétones, la nourriture du cerveau

Contrairement à ce que l’on croit, le combustible idéal pour le cerveau n’est pas le glucose mais ce sont les cétones. Les corps cétoniques sont produits par le corps lors de la transformation des graisses en énergie. Les triglycérides à chaîne moyenne (TCM) présents dans l’huile de noix de coco sont une grande source de corps cétoniques.

Des acides gras oméga-3 d’origine animale, tels que l’huile de krill et une consommation suffisante d’EPA et de DHA empêchent les dommages cellulaires occasionnés par la maladie d’Alzheimer. Cela réduit les risques d’en être atteint ou ralentit sa progression si la maladie est déjà installée. La plupart des poissons sont naturellement riches en oméga-3, mais ils sont aujourd’hui gravement contaminés par le mercure.

Huile de Coco

La porosité intestinale et les pathologies sont-ils connectés?

De plus en plus de scientifiques établissent le lien entre une porosité intestinale et les pathologies affectant le système nerveux. Ils affirment même que l’intestin est le deuxième cerveau commandant directement les centres du cerveau supérieur. Ils concluent qu’optimiser la flore intestinale absolument vitale.

Vous pouvez faire cela en mangeant régulièrement des aliments fermentés ou en prenant des compléments alimentaires à base de probiotiques de haute qualité et contenant de nombreux germes dans des quantités extrêmement importantes (jusqu’au milliard par germe).

Plus précisément du point de vue de l’alimentation, tout aliment à forte teneur en antioxydants et en anthocyanes est bon à prendre pour se prémunir de diverses dégénérescences et affections neurologiques (Alzheimer et autres).

Adopter un mode de vie sain

Des mesures aussi simples que la réduction calorique quotidienne ou le remplacement des huiles et corps gras par de « bonnes graisses » (huile de noix de coco, ghee, huile de chanvre ou de lin…) peuvent être réellement payantes sur le long terme.

Un seul jour de jeûne sur la semaine permet de brûler les graisses au lieu du sucre. Le jeûne intermittent consiste tout simplement à réduire son alimentation durant de courtes périodes de 6 à 8 heures. Cela permet de mobiliser les cétones tellement utiles au fonctionnement de notre cerveau.

Arrêter la traque du cholestérol est également une bonne chose. Selon le Dr Perlmutter, la recherche montre que les personnes âgées présentant de bas niveaux de cholestérol ont plus de risques de développer la maladie d’Alzheimer, mais qu’elles ont également des risques plus élevés de mourir plus tôt. Comme il le dit, la guerre au cholestérol est fondamentalement inappropriée et dangereuse.

omega 3, aliments, vitamines

On peut aussi rajouter des plantes telles que le Gingko biloba, de la vitamine B 12 par exemple, de l’acide alpha-lipoïque (ALA), des oméga-3 de qualité ou de la coenzyme Q10. Optimiser son taux de vitamine D en s’exposant prudemment au soleil ou en prenant des compléments alimentaires de qualité. Pratiquer régulièrement un sport de préférence au grand air. Éliminer les amalgames dentaires et détoxiquer son corps de métaux lourds. Éviter les vaccinations et les prises de médicaments (statines, psychotropes, antibiotiques, etc.). Supprimer l’aluminium en bannissant les déodorants, les casseroles antiadhésives, les vaccins, qui en contiennent, etc.

Il est rassurant de savoir que le développement de pathologies dégénératives ou nerveuses telles que l’Alzheimer n’est pas une fatalité même en cas de lourde hérédité. Adopter un mode de vie sain et cet ensemble de mesures faciles à appliquer offre un réel espoir.

Sandrine Chalou 5 août, 2014
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