Ce n’est plus un secret pour personne : le tabac des cigarettes actuelles n’est pas leur seul ingrédient. En effet, les industriels y ajoutent de nombreuses substances. Leurs mystérieuses recettes demeurent bien évidemment confidentielles…
Aucun détail n’est à négliger pour rendre leurs produits attractifs, nous pourrions même dire addictifs, particulièrement auprès des jeunes et des fumeurs débutants : arômes de vanille (très plaisant), cacao pour dilater les voies respiratoires (afin que l’accès de la fumée aux poumons soit plus facile) ou encore génol et menthol aux vertus adoucissantes qui masquent l’effet irritant de la fumée sur les voies respiratoires.
Cigarette et tabac à rouler, quelles sont les différences ?
Croyant gagner en santé, mais aussi financièrement, de nombreux jeunes se tournent vers le tabac à rouler le croyant moins toxique. Or, il est plus nocif que les cigarettes classiques, car leur teneur en nicotine et en goudrons est de 3 à 6 fois plus élevée d’autant qu’elles ne contiennent généralement pas de filtre.
Une arnaque consiste à croire que la fumée des cigarettes dites « légères », « light » ou « mild » est elle aussi moins dangereuse. Pourtant sa composition est presque identique à celle des cigarettes en paquet. L’effet « light » est essentiellement procuré de petits trous au niveau du filtre. La fumée est donc moins concentrée, mais tout aussi nocive.
Une cigarette contient 40 substances cancérigènes
En moyenne, la fumée de cigarette contient 4 000 substances, dont plus de 40 sont cancérigènes. Sa combustion provoque la formation de très nombreuses substances toxiques, dont goudron, gaz toxiques (monoxyde de carbone, oxyde d’azote, acide cyanhydrique, ammoniac) et métaux lourds (cadmium, mercure, plomb, chrome).
Comme toute substance psychostimulante, la nicotine entraîne une dépendance physique, mais également une dépendance psychologique puisqu’elle procure plaisir, détente, stimulation intellectuelle, diminution de langue, amélioration de l’humeur (antidépressive) et qu’elle possède en plus un effet coupe-faim. Sa concentration est variable d’un tabac à l’autre et selon les parties de la plante utilisée pour fabriquer. L’on sait également que la nicotine impacte le système respiratoire et le système cardiovasculaire.
Pour information, toute molécule chimique « excitante » agit par l’intermédiaire de la glande thyroïde est un flux de ce fait sur l’ensemble des fonctions organiques, mais également sur la sphère psycho-émotionnelle.
Un paquet de cigarette par jour = 250 ml de goudron par an
En fumant un paquet par jour, le fumeur inhale 250 ml de goudrons par an, ce qui équivaut à un grand verre. Il semble que ce soit l’élément chimique principalement impliqué dans les cancers liés au tabagisme. Le goudron contient entre autres des hydrocarbures comme le benzène). Il est évident que cette substance gluante, de couleur brun-noir tapisse et obstrue les muqueuses pulmonaires.
L’irritation liée à la combustion de la cigarette serait provoquée par l’acétone, les phénols et l’acide cyanhydrique. Ces composants chimiques qui s’attaquent aux muqueuses respiratoires modifient la fonction muco-ciliaire des bronches et des bronchioles. Ce phénomène combiné à l’accumulation de goudron obstrue peu à peu les alvéoles. La capacité respiratoire est ainsi réduite. Les tissus mal oxygénés sont sujets à l’inflammation, inflammation qui déclenche à son tour sécrétion bronche et toux.
Même si existe dès ce tel pour libérer les voies respiratoires des mucus excessifs ou pour temple l’inflammation bronchique, la première mesure pour améliorer sa santé est bien évidemment la diminution drastique ou l’arrêt du tabac !