Prévenir les troubles respiratoires grâce à la naturopathie

Les troubles respiratoires sont souvent associés aux saisons comme l’automne ou l’hiver où l’organisme lutte contre des microbes qui envahissent la sphère ORL ou les bronches. Dès lors, ce type de pathologies affaiblit fortement le corps qui se bat contre une infection ou un virus.

Le système immunitaire est alors affaibli, ce qui encourage le corps à exprimer une maladie. Pour certains individus, la période hivernale peut être très compliquée à vivre car de nombreuses personnes, constamment malades, diminuent alors davantage leur degré de vitalité. Cela implique un affaiblissement et une impossibilité à aller de l’avant pour guérir véritablement.

En naturopathie, nous adoptons des stratégies en amont pour éviter de sombrer tout au long des saisons froides dans des conditions de faiblesse immunitaire.  En effet, préparer l’organisme plusieurs mois à l’avance avec l’objectif d’augmenter le taux de vitalité est une stratégie intelligente pour éviter de passer l’hiver sous certificat médical, le nez qui coule, la gorge qui pique et l’épuisement au bout du tunnel.

Préparer le terrain et les émonctoires à passer l’hiver sans troubles respiratoires chroniques est possible si on s’y prend suffisamment à l’avance. Évidemment, on ne pense pas forcément à prendre soin de soi, en ce sens, en période estivale quand tout va bien. Néanmoins, ce travail sur soi permet d’amorcer une stratégie de bien-être indispensable à la vitalité.

Généralement, les troubles respiratoires sont le résultat d’un encrassement d’un type de résidus qu’on appelle en naturopathie : les colles.
Les colles sont des substances mucosiques transportées par la lymphe qui sont le résultat de plusieurs choses : une alimentation non adaptée et donc génératrice de colles (on parle souvent de la non digestion des glucides), les toxiques de notre environnement, l’hygiène de vie générale mais aussi l’encrassement d’un organe principal : Le foie.

Lorsqu’on prend conscience du capital santé à entretenir en amont, les stratégies peuvent être facilement mise en place, à savoir :

  • Une prise de conscience sur la manière de s’alimenter. En effet, adopter les bons gestes au quotidien permet de tolérer certains écarts occasionnels qui n’impacteraient alors pas sur la vitalité ou la santé en général. Donc, l’importance sera de s’imposer une nouvelle façon de s’alimenter (sans écart ni frustration cependant).
  • Prendre soin de son foie en effectuant des cures de drainage occasionnelles et une détox par an. Par exemple, boire des tisanes purifiantes du foie au quotidien pour drainer naturellement sans stimuler le foie trop en profondeur peut être une très bonne alternative. Les cures détox demandent un investissement de soi plus important et devraient être suivi par un professionnel de la santé.
  • S’occuper correctement de sa flore intestinale en s’assurant une bonne qualité de son microbiote. Dès lors, la prise de prébiotique (idéalement par l’alimentation) pourrait compléter la prise de probiotiques avant cette période critique où les microbes aiment s’installer.
  • Limiter les perturbateurs de santé comme le tabac, l’alcool, les drogues, les polluants atmosphériques (bombe à insectes, spray aérosol pour l’ambiance olfactive d’une maison, les bougies non naturelles, …) Mais aussi les produits ménagers polluants (non labellisés), les ondes électromagnétiques excessives, etc. La liste est longue et il faut pouvoir se prémunir un maximum dans le quotidien.
  • Préparer le terrain immunitaire en boostant sa vitalité.

Si malgré tous ces efforts, les maladies respiratoires s’invitent chez vous cet automne, il y a peu de chances qu’elles deviennent chroniques et durent tout l’hiver. Des remèdes symptomatiques sont alors envisageables comme :

  • La prise d’oligo-éléments comme le zinc qui stimule l’immunité ou la combinaison cuivre-or-argent très efficace pour booster les défenses naturelles ;
  • L’aromathérapie peut vous accompagner en ce sens grâce aux huiles essentielles de Ravintsara, de Niaouli (à éviter en cas de maladies hormono-dépendantes), d’Eucalyptus Radiata, de Cajeput, etc.
  • La phytothérapie en général peut accompagner les symptômes avec la gemmothérapie (sapin pectiné, cassis, viorne ) ou les extraits à sec avec l’échinacée, les teintures de mère, etc.
  • Une vitamine C de préférence liposomiale pour une meilleure assimilation.

La naturopathie est une méthode de soin de santé qui demande un travail préventif en amont afin d’éviter que les troubles de santé s’installent en profondeur dans nos cellules.

Vanessa Colant 11 juin, 2018
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