Mieux dormir

Alors qu’une majorité de la population mondiale peine à s’endormir ou à tenir l’œil fermé plus d’un cycle ou deux de sommeil, d’autres dorment comme des bébés et sans aucun problème. Cette relation que nous avons à l’endormissement est aléatoire. En effet, cette dernière est propre à chaque individu, en fonction de son expérience, de son train de vie mais aussi en fonction de sa vie émotionnelle. Alors que certains tomberont dans les bras de morphée rapidement, d’autres n’auront pas cette chance. Ils se retourneront pendant des heures et des heures, qui pourront alors sembler interminables. Ce cycle vicieux d’endormissement peut même devenir anxiogène pour certains individus qui peuvent parfois sombrer dans la dépression ou la peur d’aller au lit.

Les causes de ces impossibilités à passer une bonne nuit peuvent être aussi nombreuses que variées. Mais à l’heure où on gobe des somnifères – ces médicaments de type psychotropes qu’on propose pour les soucis de sommeil – comme un enfant sucerait une pastille à la menthe, il serait intéressant de considérer un peu plus l’ être humain pour comprendre son mécanisme physiologique et psychologique. Dès lors, proposer une anamnèse complète permettrait une vue globale et un approfondissement sur l’état physique, émotionnel et peut être même énergétique.

Dans divers articles parus dans la presse au fil des années, nous découvrons des statistiques alarmants exprimant que, sur base des chiffres de remboursements de la sécurité sociale,  la prise de somnifères augmente avec l’âge et que les femmes sont plus grandes consommatrices que les hommes. Y a-t-il une cause à cela ? Certainement…  Devons-nous mettre notre environnement de vie et notre société en cause ? Y a-t-il aujourd’hui un problème par rapport à notre vie active qui nous pousse toujours à des extrêmes, que cela soit dans le monde du travail , familial ou encore social ? Nous vivons à ce jour dans un environnement qui pousse notre système glandulaire à bout, jusqu’à nous mener à un épuisement qui impacte sur notre physiologie dont le sommeil fait partie.

Changer les choses…

Le sevrage des somnifères n’est pas un combat facile. En effet, arrêter un traitement brutalement serait une très mauvaise idée pour votre santé. C’est pourquoi, il est vraiment intéressant de pouvoir ouvrir un dialogue avec son médecin traitant afin qu’il puisse doser correctement le médicament dans l’objectif d’un meilleur équilibre de vie. Parallèlement, vous pouvez entamer un traitement en phytothérapie qui viendrait combler, dans un temps limité, la chimie médicamenteuse.

Dans un de ses ouvrages, le Dr Ménat nous propose quelques formules très intéressantes.

Formule pour l’insomnie des personnes nerveuses ou hyperactives

Préparation magistrale,  qui peut être préparé par votre pharmacien, en gélule avec les extraits secs suivants :

  • Eschlotzia : 100 mg
  • Ballote : 100 mg
  • Passiflore : 50 mg
  • Valériane : 100 mg

Prendre 2 gélules au coucher

Formule pour l’insomnie des femmes en post-ménopause

Préparation magistrale en gélule avec les extraits secs suivants :

  • Eschlotzia : 100 mg
  • Mélilot : 100 mg
  • Passiflore : 50 mg
  • Valériane : 50 mg

Prendre 2 gélules au coucher.

La phytothérapie propose un vaste panel de plantes aux vertus apaisantes ou hypnotiques qui permettent de traiter le terrain d’une personne afin de rétablir un équilibre. Certaines seront plus efficaces que d’autres, cela dépendra alors de la cause du dérèglement et des besoins profonds. Se faire accompagner par des thérapies alternatives pour un travail parallèle pourrait être très intéressant : la sophrologie, le yoga-thérapie, l’acupuncture, le shiatsu ou encore la thérapie par les rêves ou la réflexologie sont des outils à ne pas négliger pour se permettre une évolution positive vers le bien-être et la santé du sommeil.

Vanessa Colant 30 janvier, 2018
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