Se nourrir correctement en 2017 peut parfois devenir un réel parcours du combattant. Entre les fausses informations véhiculées par le net ou par un manque de connaissance vis-à-vis d’une certaine hygiène diététique, on peut facilement ne plus savoir quels aliments mettre dans son assiette.
De plus, de nombreuses mouvances fourmillent et apparaissent souvent comme le régime idéal, cela principalement sur les réseaux sociaux mais aussi par des livres thématiques ou des conférences données ça et là dans le monde. Que faire du crudivorisme, de végétarisme, du végétalisme, du régime paleo et j’en passe ? Comment savoir ce qui est bon pour nous ? Comment adopter la bonne attitude face à son assiette ?
Finalement….Que manger ?
Par un trop plein d’informations, la population pourrait avoir tendance soit à tomber dans des extrêmes nutritionnels qui les empêcheraient finalement d’apporter à leurs corps les nutriments dont ils ont besoin, soit à s’écarter de tous ces « courants » alimentaires pour se laisser emporter par la « mal bouffe ». Bien entendu, entre les deux, il y a ceux qui essaient de trouver un équilibre et une harmonie diététique idéale pour leur santé. Un combat parfois compliqué entre la désinformation et la vérité.
Généralement, on a envie d’apporter à son corps les bons nutriments par un apport en vitamines ou en oligo-éléments indispensables au bon fonctionnement de notre organisme mais qu’en est-il des acides aminées ?
Qu’est-ce qu’un acide aminé ?
Les acides aminés sont le résultat de la décomposition d’une protéine, ce sont leur structure. Dès lors, ils résultent de la digestion de nos aliments ingérés journalièrement. Les acides aminés les plus importants sont au nombre de 22 dont 13 qui peuvent être synthétisés par l’organisme, généralement le foie. Les 9 autres sont des acides aminées dits essentiels (AAE), ce qui signifie qu’ils ne savent pas être synthétisés par l’organisme et doivent obligatoirement être apportés par l’alimentation quotidienne.
Les 9 acides aminés essentiels sont :
- Histidine : dans l’avoine, le riz, les volailles, les légumineuses, etc.
- Isoleucine : dans les amandes, les arachides, les céréales entières, les poissons, les viandes animales, les pois chiches, etc.
- Leucine : dans les amandes, les champignons, les céréales entières, les poissons, les viandes animales, les légumineuses, etc.
- Lysine : dans la levure, les pommes de terre, le soja, les viandes animales, etc.
- Méthionine : dans l’avocat, les fèves, les graines de tournesol, les lentilles, etc.
- Phénylalanine : dans le germe de blé, les graines, les œufs, les poissons, les légumineuses, etc.
- Thréonine : dans le germe de blé, les graines, les œufs, les poissons, etc.
- Tryptophane (5-http) : dans les amandes, les arachides, le riz complet, les fromages, etc.
- Valine : dans les amandes, les oeufs, les céréales entières, les poissons, les viandes animales, etc.
Cette liste d’aliments n’est absolument pas exhaustive mais elle représente bien l’importance d’une diversité alimentaire. De plus, tous les acides aminés sont indispensable à la santé et au bon fonctionnement du corps. En effet, chaque molécule aura sa fonction précise et son intérêt dans notre corps. En cas de carence, les conséquences existent et peuvent être variables : problèmes de peau, anxiété, dépression, etc….
Si les protéines d’origine animale se composent de toutes les acides aminées indispensables au corps, cela ne sera pas le cas des protéines végétales. Celles-ci (les pois chiches, les lentilles, les fèves, les haricots, le soja, …)dans le cadre d’un régime végétarien ou végétalien (ou simplement par plaisir gustatif) devront obligatoirement être associés dans l’assiette avec des céréales complètes car c’est uniquement ainsi qu’on pourra obtenir un apport complet en acides aminés.
Avec un peu d’imagination et de recherches culinaires, il est tout à fait possible de se faire plaisir à table tout en apportant à son organisme les nutriments dont il a besoin. En cas de carence médicale problématique, un apport extérieur est tout à fait envisageable. Dans un tel cas, la forme L-Lévogyre de l’acide aminée sera la plus biodisponible pour l’organisme – sauf pour la méthionine et la phénylalanine.