Le soja, le mythe sur son bénéfice

Actuellement, on entend tout et n’importe quoi au sujet de soja. Essayons donc de dissiper ces mythes et de trouver la vérité validée de manière scientifique.

Le soja est un aliment connu depuis des milliers d’années.

C’est vrai. Sa première utilisation semble remonter à environ 1200 ans avant Jésus-Christ. Les aliments fermentés comme le tempeh, le natto et le tamari qui en sont dérivés ont été mis au point ultérieurement par les Chinois. [private_abonnes]

Les Asiatiques consomment beaucoup de soja.

En effet, la consommation moyenne de soja au Japon et en Chine est estimée à 10 grammes (environ 2 cuillères à café) par jour. Les Asiatiques consomment plutôt ces nourritures à base de soja comme condiment.

Les aliments modernes issus du soja possèdent les mêmes vertus nutritionnelles que les aliments traditionnels fermentés de soja. 

Non, tout d’abord la plupart des nourritures modernes de soja ne sont pas fermentées et donc les toxines du soja ne sont pas neutralisées. De plus, ces aliments subissent bien souvent des transformations qui en dénaturent les protéines et en augmentent les risques carcinogènes.

Les produits à base de soja fournissent des protéines végétales complètes.

Oui, comme toutes les légumineuses, le soja contient des acides aminés soufrés à l’exception de la méthionine et la cystine. En outre, les traitements industriels dénaturent la lysine.

Les nourritures fermentées à base de soja fournissent de la vitamine B12 utile pour les végétariens. 

C’est faux, il existe dans le soja un composé qui ressemble à la vitamine B12, mais celui-ci n’est pas bio-disponible pour le corps humain. En fait, le soja ne fait qu’accroître les besoins du corps en vitamine B12.

Les aliments à base de soja sont bons pour les nourrissons.

Non, car le soja contient des inhibiteurs de trypsine qui empêchent la digestion de protéine et freinent la fonction pancréatique. Dans essais cliniques sur des animaux, les chercheurs ont constaté qu’un régime à haute teneur en soja inhibe l’assimilation de la trypsine, ce qui stoppe la croissance et provoque des désordres pancréatiques. On sait aussi que le sang des bébés nourris au lait de soja, contient énormément d’œstrogènes. Des calculs scientifiques démontrent que les nourrissons nourris exclusivement de ce type d’aliments reçoivent l’équivalent œstrogénique d’au moins 4 pilules contraceptives par jour.

Or on sait que les nourrissons masculins subissent dès la naissance une montée importante de testostérone pendant les mois premiers de la vie, ces niveaux de testostérone peuvent être aussi élevés qu’à l’âge adulte.

Normalement au cours des premiers mois de la vie, le corps des bébés mâles est déjà génétiquement programmé pour préparer les caractéristiques masculines qui devront se développer après la puberté, et ce, tant d’un point de vue physique que cérébrale, car c’est déjà à cet âge que certaines caractéristiques du cerveau et certains schémas de comportement masculin se mettent en place.

Or le soja est un puissant perturbateur endocrinien, et cette inondation sanguine d’hormones femelles empêche cette montée de testostérone. Il est indéniable que c’est une cause possible de perturbation des modèles de fonctionnement et de développement chez les garçons, y compris les difficultés scolaires et le manque de concentration.

Actuellement environ 15 % des filles de race blanches et 50 % de filles Afros-Américaines présentent des signes de puberté précoce, tels que le développement des seins et des poils pubiens avant l’âge de 8 ans. Dans quelques rares cas, on a observé un développement sexuel à l’âge de 3 ans. Ce développement prématuré est sans conteste lié à l’utilisation d’aliments à base de soja et à l’exposition aux isoflavones ayant un effet « œstrogène-like ». Ainsi, la prise de phytœstrogènes, même à dose modérée, durant la grossesse peut avoir des effets à retardement sur la future puberté du fœtus à naître.

Les nourritures de soja favorisent la conversion de la vitamine D, cette précieuse vitamine qui renforce l’ossature et stimule la croissance. L’acide phytique contenu dans le soja réduit l’assimilation et les taux de fer et de zinc tous deux indispensables à la santé générale, au développement du cerveau et du système nerveux.

Le soja contient très peu de cholestérol, alors que cette molécule est absolument essentielle au développement du cerveau et du système nerveux.

Il semble que les doses massives de phytœstrogènes fournies par l’absorption de soja soient impliquées dans la tendance actuelle du développement sexuel de plus en plus précoce chez les petites filles et dans les retards de développement sexuel chez les garçons.

Le soja prévient les risques d’ostéoporose.

Non, les nourritures de soja seraient plutôt à l’origine des carences en calcium et en vitamine D, deux qui fragilisent les os.

Les nourritures modernes à base de soja protégeraient contre plusieurs de types de cancer.

Pourtant, un rapport britannique du gouvernement conclut qu’il y a peu de preuves que ce type de nourriture de soja protège contre le cancer du sein ou toute autre forme de cancer. Il semblerait même qu’elle en augmente le risque. Les isoflavones influencent le système endocrinien. Ils peuvent même empêcher l’ovulation et stimuler la croissance des cellules de certains cancers hormonaux, notamment les cancers oestrogéno-dépendants. On a constaté qu’une consommation quotidienne de 30 grammes (environ 4 cuillerées à soupe) de soja peut entraîner une hypothyroïdie accompagnée de grande fatigue, de constipation et de prise de poids. Ce dysfonctionnement de la thyroïde serait-il directement lié à la ménopause, ou plutôt aux isoflavones de soja que consomment de nombreuses femmes ménopausées ?

Les nourritures à base de soja protègent contre les problèmes cardiaques. 

C’est en partie vrai puisque la consommation des aliments à base de soja diminue le cholestérol, mais il n’y par contre aucune preuve que cette diminution de cholestérol diminue les risques de maladie cardiaque.

Les phytœstrogènes contenus dans le soja augmentent les aptitudes mentales et cognitives. 

Faux, une étude récente a mis en évidence que les femmes ayant un niveau d’œstrogènes sanguins élevés présentent un abaissement de ces fonctions cérébrales. Parmi les Américains japonais, la consommation de tofu est associée à une proportion plus élevée de maladie d’Alzheimer lorsqu’ils sont plus âgés.

Le soja assure une vigueur sexuelle.

C’est faux ! En effet, les études menées sur des animaux consommant du soja prouvent un taux stérilité important. Il apparaît aussi que la consommation de soja augmente la croissance de cheveux des hommes passé la cinquantaine, ce qui indique que les taux de testostérone sont moins élevés.

Le soja est écologique et protège l’environnement.

Cette information est totalement fausse puisque la plupart des sojas cultivés aux USA sont génétiquement modifiés et nécessitent un emploi massif de pesticides.

Le soja est bénéfique pour l’économie des pays en voie de développement. 

Encore faux, dans les pays du tiers-monde où la culture du soja remplace les cultures traditionnelles, les traitements de ces cultures sont beaucoup plus coûteux, ce qui profite beaucoup plus aux multinationales et lobbies agro-alimentaires qu’aux populations locales.

HBE Diffusion, PANNE Carol 22 novembre, 2017
Partager ce poste
Étiquettes
Archiver
Mais où se cachent les perturbateurs endocriniens qui nous gâchent la santé ?