Avec les siècles, et l’avènement des technologies, les méthodes pour préparer nos repas ont considérablement augmentées. Alors que nos ancêtres mangeaient principalement des aliments crus, nous sommes aujourd’hui dans une ère qui prône l’excès de cuisson avec des températures pouvant atteindre plus de 250 degrés.
Four à haute température, barbecue horizontal, four à micro-onde, ou encore la classique casserole qui va faire bouillir vos aliments ou l’éternelle poêle qui va rissoler à très haute température, nos ustensiles ne cessent d’évoluer. Cette évolution se veut pratique, certes, et les industriels cherchent constamment à faciliter la vie du consommateur.
Nous, clients fidèles, qui achetons ces produits d’usage courant pour que ça aille vite, pour que nos journées si stressantes ne soient pas perturbées d’avantages. Bref on se facilite la vie, bien entendu, mais prend-on alors soin de notre assiette ?
Absolument pas !
Nous manquons d’énergie. Et la preuve est là : au quotidien, en voyant les gens fatigués dès le réveil, les personnes complètement épuisées par une journée de travail et des enfants reclus qui ne courent plus dans la nature comme avant… La nature nous fournit tout ce dont nous avons besoin pour vivre avec vitalité et énergie et pourtant, nous gâchons tout.
Quel gâchis vous ne trouvez pas ?
En consommant des fruits et des légumes crus, nous absorbons également l’énergie de ces consommables. Chaque aliment qui pousse dans la terre est vivant, il est gorgé d’une énergie telle que nous avons la nôtre également. En savourant une carotte crue, une pomme à peine cueillie ou un chou-fleur encore enrobé de ses feuilles vertes, nous puisons aussi la vitalité dont nous avons besoin. Et croyez-moi, c’est avec plaisir que la nature nous offre cette chaleur positive.
Que se passe-t-il en cuisant nos aliments ?
Plus nous cuisons nos aliments longtemps et à haute température, plus nous les détruisons :
- A partir de 50 degrés, certaines enzymes indispensables sont détruites
- A partir de 60 degrés, la vitamine C est totalement détruite
- A partir de 80-90 degrés, les vitamines B et E sont détruites
- A partir de 100 degrés, précipitation des sels minéraux, rendus non assimilables
- Au-delà de 120 degrés, destruction de pratiquement toutes les vitamines
Quelle méthode adapter alors ?
L’alimentation crudivore est une alimentation qui peut se faire en cure mais qui reste problématique sur le long terme. De nombreux partisans diront le contraire mais je reste convaincue que chacun doit trouver son mode d’alimentation adapté à son organisme. Il ne devrait pas y avoir une seule règle, un seul mode idéal. Ce serait utopique et chaque personne réagit de toute façon différemment à tel ou tel régime alimentaire.
Arrêtons donc de croire qu’il y a un mode alimentaire parfait. NON, ces manières dont nous nous alimentons ont tous leurs avantages mais également les inconvénients qui les suivent.
Afin de mettre en place un type de « régime » vitalisant, il est conseillé d’alterner le cru et le cuit et de varier les méthodes de cuisson. En alternant le cru et le cuit, nous pouvons bénéficier des bienfaits des fruits et légumes sans pour autant perturber l’organisme.
De l’énergie dans notre assiette, c’est tout à fait possible
Les cuissons recommandées pour conserver un maximum de nutriments et donc une vitalité et une énergie indispensable
- La cuisson à basse température
- La cuisson à vapeur douce
- La cuisson à l’étouffée
Oubliez dès lors le micro-onde qui détruit toute énergie et les apports nutritionnels présents dans l’aliment, la cuisson à la casserole à pression qui tue toutes les vitamines en quelques secondes, les cuissons à grande eau qui éliminent également les nutriments et vitamines et bien entendu nous ne recommandons ni les fritures, ni les barbecues, ni les grillades qui génèrent des fumées toxiques nocives pour la santé.
Enfin, n’oubliez pas que pour bénéficier d’une assiette santé riche en énergie, vitamines, minéraux et oligo-élément, il est recommandé d’ajouter des graines germées. Le processus de germination permet d’augmenter le potentiel énergétique du végétal