De plus en plus de petites filles souffrent d’infections urinaires dès le plus jeune âge. Dès que la miction commence à être douloureuse, avec ou sans brûlures, il faut alors suspecter une infection urinaire. Ces désordres ne sont pas rares et se rencontrent de plus en plus souvent, principalement chez la petite fille. Les enfants, tout comme leurs aînés, souffrent de pathologie liées aux reins lorsque des bactéries envahissent la sphère rénale et que des germes sont repérées dans les analyses urinaires.
Grâce à un prélèvement médical simple, il sera possible de définir le type de troubles qui gêne la miction. Elles sont alors de deux types :
- les infections urinaires basses de la vessie que l’on nomme plus couramment les cystites et qui sont les plus courantes.
- les infections urinaires hautes de type pyélonéphrites.
Attardons nous dans cet article sur les infections urinaires de type cystite. Ces dernières sont le résultat d’une invasion bactérienne de type Escherichia Coli – présente principalement dans l’intestin – qui infecte la vessie soit par l’urètre soit via les organes génitaux. En effet, la femme a une anatomie de proximité entre le vagin, les voies urinaires et l’anus, dès lors les infections urinaires de ce type sont bien plus fréquente chez la petite fille (ou la femme) que chez le petit garçon ou l’homme adulte.
Nous comprendrons alors rapidement qu’un déséquilibre intestinal peut entraîner rapidement des infections urinaires de type cystite.
Quels sont les premiers signes d’une cystite ?
Un besoin intense d’uriner fréquemment est ressenti et les mictions sont douloureuses, allant de la brûlure aux picotements très douloureux. Aussi, des saignements peuvent apparaître, indiquant que le problème doit être mis en avant. Parfois aussi des montées de fièvre peuvent accompagner les douleurs mais celles-ci sont le signe que l’infection est montée plus haut dans les reins. Elles nécessitent alors un traitement particulier car l’insuffisance rénale n’est pas loin et bien dangereuse.
Comment soigner les cystites naturellement ?
- La première étape lorsqu’on souffre de ce type de désagrément est de soulager la douleur. En effet, la miction étant tellement douloureuse, il sera alors envisagé d’imbiber une compresse dans un mélange d’eau tiède et de vinaigre de cidre bio. Ce duo idéal aura une action calmante et ré-équilibrante au niveau de l’acidité de la zone douloureuse.
- Le second conseil sera de boire encore et encore, bien plus qu’habituellement, entre 2 et 4 litres d’eau par jour. Cela afin de rétablir un ph normal et adapté.
- Ensuite nous vous invitons à éviter tous rapports sexuels qui pourraient augmenter les symptômes car le sperme est reconnu pour réduire l’acidité du vagin.
- Etant donné le problème de ‘terrain’, nous conseillerons la prise d’ovules vaginales aux probiotiques pour assainir la flore vaginale mais pas uniquement. En effet, il serait intéressant de faire une cure de probiotique pour les intestins.
- Enfin, adapter son alimentation sera également la clé de tout rétablissement naturel.
Le jus de canneberge était-il vraiment efficace ?
En terme de guérison naturelle, la célèbre canneberge est réputée mais attention ! Pas le jus de canneberge que l’on trouve dans la plupart des commerces bio ou des supermarchés. En effet, ce jus que tout le monde peut prendre sans indication est généralement riche en sucre car le jus de canneberge pur est très difficile à boire naturellement. Dès lors, les industriels ont compris que pour vendre, il fallait ajouter des exhausteurs de goût dont le sucre fait partie. Cependant, le sucre est acidifiant et favorise les infections urinaires. De plus, il faudrait en boire énormément sur une seule journée. Impensable !
Préférons alors des gélules de concentré de canneberge bien plus efficaces et saines pour la santé.
Complément alimentaire recommandé : D-Mannoplex, 75 €, Effiplex