De nombreux organismes de défenses des consommateurs, ou impliqués dans la défense « écologique » de la nature et de notre terre, ont crié haut et fort que les aliments génétiquement modifiés représentaient un énorme danger pour l’équilibre écologique de notre planète, ainsi que pour la santé de l’homme.
Ces derniers prétendent que ce type d’interventions occasionnerait à long terme des risques écologiques irréversibles et encore très mal évalués. Parmi ces dangers, citons la perte de la biodiversité, l’augmentation de l’usage de pesticides, l’apparition d’espèces animales hyper résistantes ou envahissantes, l’élimination inévitable de certaines espèces, notamment parmi les insectes ou encore d’autres organismes bénéfiques à notre environnement. Ils affirment également que les risques sanitaires et les répercussions sur la santé, à long terme, sont méconnus. Selon eux, la consommation régulière d’aliments contenant des ingrédients transgéniques pourrait donner lieu à une augmentation des risques d’allergie, à une résistance accrue aux antibiotiques…
Il est temps de faire la part des choses et de savoir ce qu’il en est réellement à propos des OGM.
Afin d’obtenir une information précise et de qualité, je me référe, dans les lignes qui suivront, aux recherches du biologiste Louis-Marie Houdebine, spécialiste des gènes animaux et des animaux transgéniques, et auteur de plusieurs ouvrages scientifiques dont « Les biotechnologies animales ; nécessité ou révolution inutile… »
Ses explications pointues sont aisées à comprendre. Ainsi, chaque espèce vivante possède un génome spécifique composé d’un ensemble de gènes qui lui est propre. Tous les individus d’une même espèce ont donc les mêmes gènes et un génome identique qui définit la singularité de cette espèce. Une espèce peut, dès lors, être reconnaissable par ses gènes.
En réalité, il existe des variations et des mutations spontanées génétiques totalement dues au hasard. Cela donne ce que l’on appelle des gènes allèles. Cela se produit notamment au moment de la fécondation lors de la reproduction, lorsque l’embryon se forme. Ce sont ces allèles qui sont directement responsables des différences individuelles au sein d’une même espèce.
Nos informations génétiques, au nombre d’environ 35 000, sont contenues dans les gènes et organisées sous forme linéaire, à la manière d’une bande magnétique, dans l’ADN, au cœur du noyau de chaque cellule. Notre ADN déroulé est long de 1,80 mètre environ et est réparti en 23 paires de chromosomes au cœur du noyau de chacune de nos cellules.
L’ADN est formé d’une chaîne composée d’une succession de lettres. Il contient de multiples formes de messages codés de différentes manières, mais toujours à l’aide du même alphabet. Comme notre alphabet peut constituer différentes langues, l’ADN, par ses différents langages, régente toutes les opérations métaboliques de notre organisme. La succession même des lettres de notre ADN, c’est-à-dire la séquence de nos gènes, est elle-même commandée par un autre langage constitué de ces mêmes lettres. Les lettres de notre code génétique sont des protéines. Entre les régions fonctionnelles des génomes des organismes supérieurs, qui commandent tous les mécanismes de vie, se trouvent des séquences d’ADN qui semblent n’avoir aucune fonction. Ces séquences, souvent répétées, diffèrent d’un individu à l’autre. Il est extrêmement difficile de leur attribuer une fonction et leur présence semble facultative. Leurs origines sont diverses : provenance extérieure des rétrovirus depuis l’origine de la race, ou erreur dans le processus de réplication de l’ADN. Certaines de ces intrusions intempestives ou erreurs peuvent parfois donner lieu à des maladies génétiques bien identifiées.
Voici quelques précisions de langage essentielles, qui permettront déjà de préciser certaines choses et d’éviter les confusions. Il est clair que l’introduction d’un fragment d’ADN dans une cellule ou un organisme conduit à une transformation génétique. Cette nouvelle cellule est dite « recombinante ». Cela s’applique aux cellules isolées qui sont en culture en laboratoire. Ces cellules peuvent être végétales ou animales, ou encore appartenir à des organismes monocellulaires tels que des bactéries ou des levures. Un organisme, quel qu’il soit, ayant subi ce type de transformation génétique, est génétiquement modifié. Par contre, les termes de « transgenèse » et « transgénique » ne s’appliquent qu’aux organismes pluricellulaires donc les plantes et les animaux. Ainsi, tous les organismes génétiquement modifiés ne sont pas qualifiés de transgéniques. Seuls sont transgéniques les plantes et les animaux.
D’après Louis-Marie Houdebine, pratiquement, le sigle OGM est utilisé pour les plantes transgéniques actuellement préparées pour l’alimentation animale ou humaine, mais le terme OGM peut aussi être appliqué à des animaux transgéniques comme à des levures, ainsi qu’à des bactéries recombinantes.
La mauvaise information entraîne beaucoup d’idées fausses, du style : prendre un gène humain et le mettre dans une souris reviendrait à fabriquer une chimère homme-souris. Or un gène isolé ne possède pas les caractéristiques spécifiques de sa propre espèce. Une même lettre peut participer à l’élaboration de centaines de mots, de langues et de langages différents.
Certains gènes sont identiques dans différentes espèces, comme ceux du porc et de l’homme par exemple.
Si l’on s’intéresse de plus près aux mélanges d’espèces, on constate que le transfert de gènes entre espèces n’est pas une invention de l’homme. En effet, dans la nature, il arrive fréquemment que des gènes étrangers pénètrent par accident dans un génome et s’y implantent, enrichissant ainsi le matériel génétique de l’hôte. Ce processus accélère notablement l’évolution des espèces hôtes, leur conférant une certaine supériorité sans devoir attendre longuement une mutation spontanée de certains de ses propres gènes.
Ce phénomène a été démontré, notamment pour certains rétrovirus, pour le blé, formé par l’assemblage des génomes de trois plantes différentes, ou encore pour le colza, lui aussi formé du rassemblement des génomes de deux plantes différentes.
D’après Louis-Marie Houdebine, « la barrière des espèces n’a donc qu’une signification toute relative, et il faut s’enlever de l’esprit l’idée qu’un gène d’une espèce intégré dans une autre engendre nécessairement une chimère monstrueuse ». Mais il ne faut toutefois pas perdre de vue que l’insertion d’une nouvelle information génétique dans un génome étranger crée de toute manière une situation nouvelle et jusqu’alors inconnue. Et il est vrai « qu’en raison de l’extrême complexité des multiples relations entre les gènes et leurs produits, il est de plus à peu près impossible de prévoir tous les effets du gène étranger, même si la fonction normale de ce gène est connue ». La mise au point d’organismes transgéniques, ayant toujours des conséquences en partie inconnues, nécessitera donc une observation pendant un certain nombre de générations avant d’envisager d’en faire un usage massif. C’est ainsi que l’on procède pour les OGM actuellement exploités. Normalement, les OGM devraient tous être soumis à de tels tests ; cependant, dans la pratique, ce n’est pas toujours le cas.
Un organisme vivant ne peut survivre que s’il est merveilleusement bien adapté à son environnement, ce qui se réalise grâce à l’évolution et l’adaptation du génome. Or actuellement, l’introduction d’ADN étranger, dans les plantes ou les animaux, se fait au hasard, ce qui peut inactiver ou au contraire activer certains gènes de l’hôte. Les conséquences sont à peu près imprévisibles et l’on se base de façon aléatoire sur l’expérience passée qui montre que, dans la très grande majorité des cas, ces changements dans un génome sont sans conséquence. Chez les animaux ou les plantes observés, on a pu constater des malformations, ou des retards de croissance, les suspects sont alors éliminés. En fin de compte, les chances de répondre aux exigences de l’agriculture et de l’élevage restent très minces.
Il faut cependant rester vigilant par rapport à d’autres phénomènes plus subtils, non directement observables et qui représenteraient un risque pour le consommateur de ce type de produits. Selon Louis-Marie Houdebine, « La situation la plus extrême que l’on puisse imaginer, serait le cas où l’arrivée d’un transgène favoriserait l’infection de l’organisme par des agents pathogènes ou réveillerait des virus endogènes inactifs. Cette situation a peu de probabilités de se rencontrer, mais elle est théoriquement possible. Il n’est pas du tout certain que la fréquence d’un tel événement soit plus élevée, après l’introduction d’un transgène, qu’après la recombinaison et la mutation des chromosomes qui accompagnent la reproduction naturelle. Quoi qu’il en soit, seule une observation prolongée de l’OGM peut révéler que la transgenèse a créé une difficulté et qu’il vaudrait mieux cesser d’utiliser l’OGM en question ».
Il semble que ce soit plutôt les protéines codées et fabriquées par les nouveaux gènes qui poseraient des problèmes. Comme je vous l’ai expliqué précédemment, les protéines sont souvent dotées d’activités biologiques diverses et précises, et c’est généralement pour cela que l’homme les introduit dans certains organismes par l’intermédiaire des transgènes. Ces activités biologiques étant bien connues, l’OGM n’apparaît donc absolument pas comme un matériel expérimental mais bien comme un aliment. Cependant, les interactions nouvelles, et encore inconnues, avec des éléments cellulaires de l’hôte, créent inévitablement des situations inédites et dangereuses pour les consommateurs. Seul le recul à long terme nous fera connaître les conséquences réelles et les réponses à ces interrogations.
Il faut savoir que tous les aliments nouveaux, ou importés d’autres contrées lointaines, encore inconnus chez nous et introduits sur le marché, font l’objet de tests et d’examens approfondis. Il en va de même pour évaluer les effets indésirables des OGM. Parmi ces tests, il y a ceux de toxicité, qui sont d’une pratique très courante, notamment dans le domaine pharmaceutique. Ils révèlent avec certitude la présence d’éléments toxiques. Un autre type d’examen pratiqué est celui de l’allergénicité. Ce sont généralement les protéines qui occasionnent les réactions allergiques. C’est pour cette raison qu’un examen théorique de la structure de la protéine, ainsi que des tests réalisés sur des cellules, sont mis en place et permettent de révéler les éventuelles propriétés allergènes de ces protéines. Bien que les réactions allergiques soient complexes et différentes chez chacun, ces tests peuvent être considérés comme fiables. D’autres tests sont destinés à mesurer l’oncogénicité, c’est-à-dire la capacité d’une substance à induire la formation de tumeurs. Ces tests, aussi précis sont-ils, ne sont cependant pas suffisants pour écarter complètement les risques d’oncogénicité liés aussi bien aux aliments nouveaux qu’aux OGM. D’autres examens viseraient à identifier la nature des molécules ainsi que leur concentration par rapport à la plante originale et à prévoir les effets éventuels sur les consommateurs. D’autres encore concernent la mesure de certaines étapes du métabolisme des OGM, ce qui permettrait, une nouvelle fois, de mettre en évidence les différences avec les organismes de départ.
Jusqu’à présent, ces quelques dernières méthodes ne sont pas pratiquées de manière systématique. Ces plantes étant destinées à la seule alimentation animale, cela n’a pas été jugé nécessaire par les autorités en place.
Les tests imposés aux OGM sont déjà très stricts et leur coût s’avère vingt fois plus élevé que celui des aliments classiques. Selon les résultats qui commencent à s’accumuler, les dépenses qui peuvent paraître excessives par certains seront vraisemblablement réduites dans le futur. Certains pensent que la sévérité des examens appliqués aux OGM fait ressortir la légèreté d’évaluation appliquée aux produits conventionnels. Louis-Marie Houdebine écrit que « la disproportion dans l’évaluation des produits, ainsi que dans celle des risques probables qu’entraîne leur consommation, devrait inviter les experts à repenser les procédures d’évaluation des risques que peut entraîner la consommation des produits conventionnels, ainsi que celle des produits biologiques, particulièrement mal connus ».
Cet auteur nous garantit que les « OGM qui nous sont proposés sont passés sans encombre à travers les tests de toxicité et d’allergénicité sans soulever la moindre inquiétude ». L’absorption d’aliments transgéniques (maïs, colza et soja) par des animaux n’a jusqu’à présent donné lieu à aucune perturbation métabolique. Ces tests ont été pratiqués dans une proportion tout à fait significative permettant de lever toute inquiétude majeure.
Il apparaît que les résultats des tests effectués avant la mise sur le marché des OGM sont étonnamment peu connus, il semble que les industriels ne les publient que très parcimonieusement. Pour justifier le peu d’informations divulguées, les industriels invoquent les problèmes de confidentialité par rapport aux concurrents. Ce choix peut se comprendre, mais le manque de transparence crée toujours le mystère et nourrit les oppositions. Voilà pourquoi certains se sont dès lors imaginé que les résultats n’étaient pas montrables car défavorables aux OGM. Il faut quand même garder présent à l’esprit que la FAD américaine a autorisé la mise sur le marché de ces produits.
Un des soucis premiers des industriels consiste surtout à ce que les règles soient claires, et identiques pour tous les concurrents. Dès lors, l’argument utilisé par certains, comme quoi les industriels font systématiquement pression pour que les tests soient réduits à leur plus simple expression, ne tient pas la route. Bien au contraire, de nombreuses compagnies, dont les plus puissantes, se sont même imposé des tests très contraignants et très coûteux, mais pas forcément utiles. Cette manœuvre ayant pour but de définir une norme de tests, qui ne peut être financée que par les entreprises les plus puissantes, pénalisant et écartant ainsi définitivement les plus petites entreprises. Stratégie qui vise une nouvelle fois, sans aucun doute, à établir de nouveaux lobbies ou monopoles.
Louis-Marie Houdebine mentionne une expérience réalisée dans les années 90, par un groupe de chercheurs dont fait partie M. Schubert.
« Il s’agissait de suivre le devenir de molécules d’ADN absorbées par voie orale ». Depuis longtemps déjà, la science sait que la digestion détruit la majeure partie des aliments que nous absorbons. Ce processus divise les protéines en acides aminés qui servent ensuite directement à élaborer nos propres protéines. L’ADN des aliments ingérés est lui-même réutilisé afin de fabriquer notre propre ADN. L’amidon et les sucres lents sont dégradés en glucose, et une majeure partie de ceux-ci fournira l’énergie à notre organisme. Ce sont donc tous les aliments que nous mangeons, quelle que soit leur nature qui, grâce à la digestion, permettront de renouveler sans cesse les structures de notre corps. Que nous consommions des protéines végétales de soja ou animales de porc, cela demeure d’un point de vue chimique une protéine qui sera digérée et terminera sous forme d’acides aminés.
L’expérience de M. Schubert, grâce au gavage de souris avec une solution d’ADN purifié, extraite de cellules, plongée dans l’eau, et issue d’un virus de bactérie, a finalement révélé au grand étonnement de tous qu’une petite partie de cet ADN se retrouve à l’état libre dans le sang des animaux ainsi que dans certaines cellules sanguines (globules blancs essentiellement) et dans d’autres organes, notamment le foie. Ces fragments d’ADN de petite taille ont été retrouvés jusque dans le noyau des cellules, mais ils « avaient tous disparu quelques jours plus tard et aucun de ces fragments n’a été retrouvé intégré dans le génome des souris ».
C’est justement ce qui semble apeurer les adversaires des OGM, alors que ce phénomène se produit quotidiennement lors de la dégradation de la nourriture et des milliards de gènes qu’elle contient et que nous absorbons quotidiennement. Nous consommons tous les jours des gènes malades, dégradés ou mal formés qui sont susceptibles d’être à l’origine d’un cancer. C’est ce que l’on appelle les oncogènes. Ils sont aussi bien présents dans la viande que dans les OGM. Voyons plutôt le côté rassurant et positif de ces expériences de Schubert, qui démontre qu’après quelques jours, il ne reste rien des gènes absorbés au niveau du génome de l’hôte.
La conclusion est la suivante : malgré tous les arguments avancés, le recul par rapport à l’utilisation de ce type d’aliments n’est pas encore suffisant pour les répandre à grande échelle sur le marché. De plus, les arguments développés sont fort semblables à ceux qui avaient été utilisés, il y a 20 ou 30 ans, afin de promouvoir les pesticides et les herbicides. Avec le recul, et après toutes ces années d’utilisations, la population se rend compte que les promesses n’ont pas été tenues et que les répercussions sur la santé sont énormes. En tant que consommateur, cette expérience nous pousse à rester vigilants et à être deux fois plus prudents avec les OGM malgré les argumentations positives.
Toute l’analyse et l’argumentation de Louis-Marie Houdebine sont très réconfortantes ; cependant, elle se limite à un point de vue purement physique, chimique et biologique. Si l’on envisage la question d’un point de vue plus subtil ou énergétique, les choses semblent être différentes. En effet, presque tout le monde sait actuellement que chaque organisme vivant est entouré d’un champ électromagnétique (aura)1 qui disparaît à la mort de l’organisme. Dans les années 1950, deux professeurs de l’université de Yale, le philosophe F.S.C. Northrop et le docteur Harold Saxton Burr, ont suggéré que les champs électromagnétiques qui entourent les organismes vivants seraient à l’origine de l’organisation séquentielle génétique de l’ADN. Celle-là même qui, rappelons-le, contrôle les caractéristiques spécifiques de chaque espèce et leur croissance. Afin de démontrer cette théorie, Burr entreprit de mesurer ce qu’il appelait les « life fields » (champs de vie) autour des graines. Il découvrit que la modification d’un seul gène (infime partie de l’ADN), dans la plante mère, amenait des modifications significatives dans les champs électromagnétiques de ces graines. Il découvrit aussi qu’en mesurant l’intensité de ces champs autour des graines, il pouvait prévoir l’état de santé des plantes qui en sortiraient.
Ne peut-on dès lors généraliser cette conclusion, et ainsi penser que l’humain, qui absorberait des OGM, verrait aussi son aura perturbée et, de ce fait, son énergie vitale appauvrie ou amoindrie ?
Les expériences de Burr ont également démontré que les champs électromagnétiques de ces graines s’affaiblissaient si ces dernières étaient soumises à des traitements par des produits chimiques, à des rayonnements divers ou à la chaleur.
Le débat reste donc ouvert. A vous de savoir si vous souhaitez vous cantonner à un niveau vibratoire bas et matériel, ou si vous souhaitez vous élever à un niveau vibratoire plus subtil !
Quoi qu’il en soit, il semble qu’une nouvelle fois toute cette polémique ainsi que l’enjeu des OGM ne soient qu’une vaste manipulation financière orchestrée par des lobbies de compagnies très puissantes. La santé de la population n’entre vraisemblablement pas dans ces considérations financières, et tous les autres arguments utilisés, comme celui de réduire la famine dans le monde, ne sont que faux prétextes et désinformation servant à nous faire avaler de nouvelles couleuvres !
Extrait du livre « Révélations-Santé » du Dr. Schmitz aux Ed. Treddaniel