Jusqu’à 30 fois plus de risques de cancer !

Voilà le constat alarmant émis par un chercheur scientifique, Karl Maret, au vu des résultats de ces dernières études au sujet de l’ensemble des nouvelles technologies sans fil, technologies qui semblent devenues indispensables au quotidien de la majorité de nos jeunes populations.

La démarche de commercialisation et de désinformation semble être identique à celles que l’on a connues pour d’autres facteurs de risques tels que l’alcool, le tabac ou même certains médicaments, dont les conséquences et les dégâts sur la santé n’ont révélés au public que longtemps après le début de leur utilisation.

Les chercheurs affirment qu’il y a effectivement un temps de latence entre le développement du cancer et l’utilisation de ces nouvelles technologies. Certains annoncent un délai de 50 ou 70 années, qui se raccourcira certainement d’autant plus que nous sommes de plus en plus baignés dans cet « électrosmog ». C’est sans doute  sur cet argument que s’appuie l’OMS dont l’attitude est déplorable et qui affirme que l’explosion des chiffres de vente des GSM étant relativement récente, il faut attendre 2015 pour réellement évaluer l’impact des ondes électromagnétiques sur les êtres humains.

Il est absolument impensable que nos autorités publiques continuent d’ignorer plus de 5000 publications scientifiques reconnues au sujet de la nuisance des ondes des téléphones portables. Voici une étude simple et évidente réalisée par une équipe de l’UCL (université belge) qui a exposé 3 groupes de rats à des radiations électromagnétiques pendant 18 mois, un 4ème groupe témoin n’a subi aucune exposition. Les résultats sont très inquiétants puisqu’on découvre qu’il existe une mortalité 2 fois plus importante chez les rats exposés aux radiations équivalentes à celle d’un GSM et que parmi les rats exposés, 19 ont été disséqués et 18 d’entre eux présentaient des tumeurs.

Déjà en 2009, Kevin O’Neil, un neurochirurgien consultant à l’Impérial Collège à Londres, déclarait : « Selon les rapports, les tumeurs au cerveau sont en progression de 2 % par an. Mais dans mon unité, nous avons vu le nombre de cas quasi doubler l’année dernière ».

Le Dr Georges Carlo place lui aussi les téléphones portables au banc des accusés, mais aux États-Unis comme ailleurs, personne ne semble se poser beaucoup de questions concernant les émissions de ces ondes, ni être réellement conscient de ce qu’elles peuvent avoir comme impact sur notre santé. Le Dr Devra Davis, oncologue américaine et colauréate au prix Nobel de la paix en 2007, affirme qu’à chaque fois que nous parlons au téléphone portable et que nous le maintenons à notre oreille, nous provoquons la mort de cellules cérébrales. D’après ce médecin, si le téléphone portable était un médicament et qu’il avait subi tous les tests dans les règles de l’art, il n’aurait jamais été mis sur le marché. Elle affirme que quelques mesures simples comme le fait d’utiliser des écouteurs à fil et de tenir le téléphone éloigné du corps, car même quand il ne fonctionne pas, le rayonnement des micro-ondes émises domine les informations électromagnétiques de nos cellules, et notre corps et notre cerveau absorbent la moitié de ce rayonnement. Maintenir le téléphone éloigné du corps permet déjà d’éviter une grande part de cette nocivité, ce que les industriels de la téléphonie se gardent bien de nous révéler. Ce médecin déplore le fait que de telles technologies mettant nos vies en danger soient mises sur le marché sans qu’on ait réellement la preuve de leur innocuité.

Jusqu’au début des années 2000, l’argument de non-nocivité avancé était que les ondes émises par les téléphones mobiles étaient de trop faible intensité pour perturber notre fonctionnement cellulaire. Des chercheurs ont alors soumis des cellules à des radiations encore plus faibles, et ils ont constaté que ce type d’expositions répétées influençait bel et bien le fonctionnement cellulaire. Ils en viennent à la conclusion qu’après une dizaine d’années d’utilisation de téléphone, les risques que de développer un gliome ou un neurinome sont vraiment accrus.

Alors que les ventes de l’ensemble de ces appareils (téléphone portable, iPod, Wifi…) progressent allègrement, ce sont les ados et les enfants qui constituent la principale une proie facile et malléable pour les publicitaires et ils font l’objet d’un marketing acharné. Les portables leur sont devenus indispensables et les chiffres d’affaires colossaux permettent à leur tour de nouveaux investissements pour satisfaire la demande de l’ensemble de ces consommateurs en herbe.

Rappelons quand même qu’en Grande-Bretagne, le nombre d’enfants mourant de tumeurs cérébrales est deux fois supérieures à ceux décédant de leucémie. Les tumeurs au cerveau sont donc les causes principales des décès par cancer infantile dans ce pays. Les chiffres de l’Office des Statistiques Nationales montrent, qu’en 2007, il y a eu 47 % de décès supplémentaires par tumeurs cérébrales que de décès par leucémie chez les enfants de moins de 15 ans.

Mais on se doute bien que personne ne trouve d’intérêt à informer les familles sur les « quelques » risques qu’elles courent, et l’énorme attrait des téléphones portables, subtilement et volontairement entretenus, fait d’ailleurs totalement oublier leurs réels dangers à la plupart des utilisateurs.

HBE Diffusion, PANNE Carol 20 septembre, 2017
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