Encombrement des voies respiratoires : gare au lait d’origine animale !

Nous vivons tous avec des croyances erronées qui peuvent nous pourrir la vie… L’une des plus tenaces a été induite par les médias officiels et par les publicités ainsi que par le système de santé traditionnel depuis notre plus tendre enfance. Il s’agit des croyances au sujet du lait de vache.

Ces croyances peuvent se décliner de plusieurs façons :

  • le lait c’est bon pour la santé !
  • le lait procure du calcium et donne des os forts !
  • pour bien grandir, il faut consommer du lait…

Pourtant la seule observation de la physiologie humaine devrait nous faire comprendre que le lait est un aliment seulement destiné aux enfants en bas âge. Et encore, seul devrait leur être procuré le lait de leur propre espèce, c’est-à-dire le lait maternel.

En effet, du point de vue physiologique, pour digérer le lactose présent dans les laitages, le corps a besoin de lactase. Le lactose est un sucre présent dans le lait. Grâce à l’action de la lactase (enzyme digestive), le lactose est dissocié en glucose et galactose par un processus d’hydrolyse (dissolution dans l’eau). Le lait est alors prêt à être assimilé.

Pourtant dès l’âge de 18 mois et jusqu’à 4 ans, 90-95 % de cette enzyme disparaît et des études démontrent qu’à l’âge adulte seuls 25% des humains possèdent encore un peu de lactase.

En manque de lactase, d’autres actions sont mises en place par le corps afin de digérer le lactose. C’est ainsi que ce sucre est transformé par des bactéries du système de digestif et cela donne lieu à une production d’hydrogène. Ce phénomène peut engendrer ballonnements, crampes intestinales, douleurs à l’estomac et/ou diarrhées. On considère alors qu’il y a intolérance au lactose.

Mais d’autres composants du lait de vache posent problème, ce sont les protéines dont la plus connue est la caséine. Elle provoque des troubles de santé souvent plus marqués que ceux générés par la simple intolérance au lactose. Dans ce cas, l’on peut parler de véritables phénomènes allergiques, allergies qui peuvent se manifester par la simple présence de mucus, par des sinusites, de la toux ou par des infections ORL et respiratoires récurrentes. Il faut y penser chez les plus jeunes, mais également chez l’adulte.

Comme c’est le cas pour le lactose, la principale protéine du lait, la caséine n’est pas non plus digérée par le corps humain. Contrairement aux bovins à qui ce lait est destiné, l’humain n’a pas besoin de caséine. Ni l’adulte ni les bébés ne possèdent les enzymes qui permettent la digestion de cette molécule complexe. On estime que seulement 50% de la caséine seraient digérés (enfants et adultes confondus). Il s’agit une nouvelle fois d’une incompatibilité enzymatique. Cette même incompatibilité se manifeste chez certaines personnes envers le gluten ou plutôt envers la gliadine et la gluténine, protéines complexes présentes dans de nombreuses céréales (blé, orge, avoine…). C’est la peptidase (DPP4) qui est chargée de réduire les molécules complexes en molécules simples afin de les rendre assimilables par le corps. Ce processus naturel est nécessaire afin d’extraire les nutriments des aliments ingérés.

En raison de différents facteurs, il existe très souvent une déficience de cette enzyme. Par conséquent, ces protéines complexes ne sont pas totalement dégradées et subsistent dans le corps des résidus. Ces résidus peuvent pénétrer dans le sang en raison d’une perméabilité intestinale accrue qui est devenue courante dans nos populations. Ces déchets encrassent l’organisme, ils irritent les tissus et créent une sensibilité envers ce type de toxiques. Au fil des années, la sensibilité à certains allergènes peut s’aggraver et s’étendre à d’autres éléments naturels : autres aliments, mais aussi poussière, pollen, poils d’animaux, etc.

Il existe un phénomène concomitant à la non-assimilation du lactose et de la caséine, la production excessive de mucus par différents tissus du corps. C’est une réaction inflammatoire ou immunitaire normale et prévue pour protéger le corps vis-à-vis des agents agresseurs. Ces sécrétions visqueuses sont destinées à drainer ou à entraîner avec elles poussières et microbes.

Sur le long terme, ces réactions X fois répétées finissent par donner lieu à des inflammations et à des réactions immunitaires chroniques (type réactions auto-immunes). Les excès de mucus sont bien connus des naturopathes. Ils constituent ce qu’ils nomment les surcharges colloïdales. Ces surcharges encrassent le corps et elles sont difficilement éliminées par les organes éliminateurs que l’on appelle émonctoires.

Le mucus ou les colles sécrétés en quantités importantes s’accumulent dans le corps et finissent par envahir les cavités sinusales, nasales, voire pulmonaires, dans le but d’être évacués.

Les laitages d’origines animales (surtout vache, mais aussi chèvre et brebis) constituent d’incroyables générateurs de mucus. Faites-y attention la prochaine fois que vous absorbez des produits lactés…  Et établissez le lien avec votre nez qui coule alors que vous n’êtes pas enrhumé, le « chat » dans la gorge qui vous fait « racler » toute la nuit ou la toux et les crachats du matin (= mucus) que vous évacuez parce que votre corps tente de se débarrasser de ce qui le perturbe.

La production de mucus tend à aggraver les phénomènes allergiques ainsi que les problèmes d’asthme, d’eczéma, les bronchites, les sinusites ou encore les infections des oreilles ou les otites répétitives.

Des études menées aux États unis par l’American Academy of Allergy, Asthma and Immunology (Académie Américaine des Allergies, de l’Asthme et de l’Immunologie) confirme ce bilan. Selon le Dr Frank Osi, aux États Unis, le lait de vache constituerait la première cause d’allergies alimentaires chez les enfants, à un point tel que près de la moitié d’entre eux y développeraient une réaction allergique. Il en est évidemment de même partout dans le monde.

Alors si vos enfants ou si les enfants dans votre entourage ont fréquemment le nez bouché ou s’ils sont très souvent enrhumés ou enchiffronés, pensez à leur conseiller de cesser de consommer des produits à base de laits animaux. Leur état de santé s’améliorera très certainement… Quant aux adultes qui souffrent d’arthrose, d’ostéoporose, de problème inflammatoire ou de toute autre maladie chronique ou auto-immune, l’abstinence de laitages ne peut que leur être bénéfique.

Il existe actuellement dans les magasins d’alimentation biologique ou diététique de très nombreuses alternatives élaborées à partir de laits végétaux. Et soyez rassurés, de nombreux légumes, mais aussi les fruits secs à partir desquels sont élaborés ces laits végétaux, sont d’excellents pourvoyeurs en calcium.

HBE Diffusion, PANNE Carol 28 mai, 2018
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