Le bain dérivatif est une méthode ancestrale de nettoyage interne du corps. Pratique millénaire en Chine, elle fut reprise puis développée ces dernières années par France Guillain afin de l’adapter à nos modes de vies. Découvrez dans les prochaines lignes ses nombreux bienfaits et comment le pratiquer.
Les bains dérivatifs pour soulager de nombreux maux
Cette détox interne stimule les pouvoirs d’auto-guérison de votre corps. Les toxines évacuées, les circulations sanguines et lymphatiques relancées, l’ensemble des fonctions organiques sont épurées. Voici une liste non exhaustive des nombreux bienfaits des bains dérivatifs :
- amélioration de la qualité du sommeil
- baisse de l’état inflammatoire
- stimulation du système immunitaire
- meilleur grain de peau
- augmentation de la vitalité
- tonification du périnée
- affinement de la silhouette
- soulagement des douleurs ostéo-articulaires
- régulation du transit
- …
Le principe du bain dérivatif
La pratique est simple : apporter de la fraîcheur au niveau du pli de l’aine et du périnée pendant que le reste du corps est bien au chaud.
Pour cela, il existe deux méthodes :
- Frictionner doucement les plis de l’aine et le périnée avec un gant et de l’eau froide pendant 20 minutes.
- Porter une poche de gel réfrigérée dans les sous-vêtements pendant 3 heures en veillant à la refroidir dès que celle-ci se réchauffe.
Il est important de garder le reste du corps bien au chaud et de ne pas frissonner auquel cas, le bain dérivatif n’aurait aucun effet. La sensation de froid ne doit se situer qu’au niveau du périnée.
Pour comprendre le bain dérivatif, comparons-le aux effets inverses d’ une montgolfière : la fraîcheur d’en bas va aspirer la chaleur d’en haut. Cet effet va mettre en mouvement les fluides corporels afin de nettoyer en profondeur l’organisme. Les toxines vont être « attirées » vers la sortie grâce à la motilité des fascias et des intestins.
Par ailleurs, cette technique mobilise les graisses épaisses de mauvaise qualité issues d’une hygiène de vie inadaptée. Elle vont être ainsi éliminée via les selles.
La pensée de France Guillain sur les bains dérivatifs
Sur son site officiel bainsderivatifs.fr, nous pouvons lire :
« À l’origine de l’humanité, nous marchions beaucoup, nus, dans des pays chauds. Dans un tel cas, la sueur du corps glisse vers les plis de l’aine et le périnée, et son évaporation procure de la fraîcheur.
La marche assure la friction dans les plis de l’aine. La combinaison de la fraîcheur et de la friction favorise la motilité (mini contractions) de l’intestin et du fascia, ce qui permet à nos graisses de circuler, d’accomplir leurs diverses fonctions et d’être évacuées à la vitesse où elles se forment par la digestion.
[…] Il est absolument anormal pour les mammifères d’avoir le périnée au chaud toute la journée. Or nous sommes des mammifères, et nous avons cette partie du corps principalement au chaud en particulier depuis 60 ans. »
Bains dérivatifs : précautions et effets secondaires
Le changement brutal de température peut créer des inconforts et des nausées notamment si votre organisme est saturé.
Veillez à maintenir un temps de latence d’1h voire 1h30 après le repas et de 30 minutes avant.
De plus en fonction de votre état initial, il se peut que vous vous sentiez fatigué les premiers temps de votre cure. En effet, cela demande davantage d’effort et de ressources à votre organisme pour aller puiser dans ses réserves pour évacuer les toxines.
Pratique ponctuelle ou par cure ?
En fonction de vos besoins, les deux sont envisageables. Il faut cependant garder à l’esprit que cette méthode n’est pas médicale, ni miraculeuse. Elle s’inscrit dans une approche globale de la santé au naturel et doit être soutenue par une hygiène de vie adaptée : alimentation hypotoxique (bien mastiquer!), exercice physique, pensée positive etc…
Dans le cas d’une cure (au printemps et en automne) et selon les conseils de votre naturopathe, réservez des fenêtres de plusieurs jours sans bains dérivatifs pour que le corps reprennent ses fonctions normalement.
Les contre-indications des bains dérivatifs
Les personnes portant un stimulateur cardiaque, venant d’être opérées et/ou affaiblies ainsi que les femmes enceintes au 1er trimestre ne doivent pas avoir recours aux bains dérivatifs.
Pour conclure avec les bains dérivatifs
Comme mentionné en amont, cette méthode n’est pas miraculeuse et peut paraître farfelue. Elle n’est pas prouvée scientifiquement, elle se base uniquement sur des constatations objectives et sur des retours d’expérience des utilisatuers. Le mieux est de faire vous-même l’expérience et de voir si la pratique des bains dérivatifs est faite pour vous ou pas !