Attention aux effets secondaires de certains médicaments anti-rhume

Selon le magazine « 60 millions de consommateurs », certains traitements contre le rhume sont non seulement inefficaces, mais surtout dangereux s’ils sont cumulés. Ils présenteraient de sérieux risques de contre-indications et d’effets secondaires. 33 médicaments anti-rhume seraient disponibles en pharmacie sans aucune prescription médicale.

D’après l’enquête menée par cette équipe, la majorité d’entre eux ne servent à rien et ils peuvent présenter des effets secondaires parfois importants s’ils sont cumulés avec d’autres médicaments.

Délivrés sans ordonnance, certains d’entre eux contiennent pourtant des antihistaminiques (antiallergiques) qui sont contre-indiqués dans certains cas de glaucomes et en cas de troubles urinaires d’origine prostatique.

D’autres renferment des molécules aux effets vasoconstricteurs qui peuvent être potentiellement dangereuses pour les personnes qui ont des antécédents de problèmes cardio-vasculaires ou qui souffrent d’hypertension. La plus dangereuse de ces molécules est la pseudoéphédrine qui augmente le risque d’infarctus du myocarde et d’accident vasculaire cérébral.

Des troubles digestifs, des ulcères à l’estomac et des problèmes dermatologiques peuvent également être au rendez-vous des effets secondaires occasionnés.

L’Agence nationale de sécurité du médicament rappelle cependant que « la durée maximale de ce type de traitement ne doit pas excéder 5 jours. Qu’ils sont contre indiqués chez la femme enceinte, chez les enfants de moins de 15 ans et en cas notamment : d’hypertension artérielle sévère ou mal équilibrée, d’antécédents d’accident vasculaire cérébral ou de facteurs de risque susceptibles de favoriser la survenue d’AVC, d’insuffisance coronarienne sévère, d’antécédents de convulsions. »

D’autres effets sont moins dangereux, mais excessivement répandus pour ces médicaments, il s’agit de la somnolence.

À quoi bon mettre sa vie en danger, puisque les médecins eux-mêmes affirment que contre le rhume d’origine viral, il n’y a pas de traitement !

Et qu’avec ou sans produit « miracle », les symptômes disparaissent d’eux-mêmes après 7 jours.

C’est ce que confirme la revue médicale Prescrire qui écrit qu’aucun traitement ne raccourcit la durée de cette affection. D’après eux, avec ou sans médicament la durée d’un rhume varie toujours d’une 1 à 2 semaines.

Aux effets secondaires précédemment cités, ils rajoutent que les décongestionnants et vasoconstricteurs par voie nasale ou orale provoquent des effets indésirables neuropsychiques, que les antibactériens et les antiseptiques par voie nasale provoquent des irritations et des allergies, et que les antitussifs opioïdes (codéine, etc.) et les expectorants mucolytiques (qui fluidifient les mucosités) exposent à des réactions allergiques et à des troubles digestifs.

La revue souligne également que les solutions nasales en spray exposent les nourrissons à de fausses routes et à des arrêts cardiorespiratoires réflexes.

Puisqu’il existe plus de 200 virus responsables du rhume, il est bien évidemment impossible d’être totalement immunisé. La prévention reste donc la meilleure stratégie à adopter.

Mais quels sont donc les « bons » gestes « anti-rhume » ?

Afin de lutter contre les affections hivernales, il faut surtout aider le corps à combattre les virus.

La vitamine C naturelle reste une arme de choix. Au-delà des apports des 5 fruits (kiwis, raisins, agrumes, baies, etc.) et légumes et des 110 mg recommandés par nos autorités officielles et totalement insuffisants, c’est la prise de vitamine C naturelle en poudre qui est recommandée, car plus efficace.

On peut monter sans hésitation jusqu’à des prises atteignant 3000 à 5000 mg sans aucun danger puisque le surplus éventuel sera de toute manière évacué par les reins sans aucune difficulté.

On se lave les dents quotidiennement et parfois même plusieurs fois par jour, mais avez- vous déjà pensé à vous laver le nez ?

C’est pourtant ce que font les Indiens tous les jours avec un lota ou une douche nasale. Cette technique d’hygiène nasale peu courante en occident est excessivement efficace pour se protéger des rhumes et de toutes les autres affections de la sphère ORL d’ailleurs.

Les pulvérisations nasales avec une solution à base d’eau de mer sont plus connues, mais nettement moins profondes, elles sont aussi moins efficaces. On peut aussi limiter les risques de transmission.

Ces virus se transmettent par les éternuements, par la toux ou par contact. S’il y a une personne enrhumée dans votre entourage, n’éprouvez à ce moment nul besoin de la câliner ou de boire dans son verre, mais même si c’est le cas, si votre système immunitaire est en bon état, vous pourrez affronter tous les virus et toutes les personnes infectées sans que cela vous touche.

Assainir l’air de votre maison, chambre, bureau, etc. dès que l’hiver pointe son nez relève aussi d’une démarche préventive.

Diffuser des huiles essentielles antivirales ou vous en enduire (poignets, nuque, arrière des genoux et plantes des pieds) est également des moyens très efficaces pour déjouer ces agresseurs microscopiques.

Et même si vous êtes atteint, ces huiles essentielles font de véritables miracles, car s’il est reconnu que les médicaments n’écourtent pas la durée d’un rhume ou d’une grippe, sachez que les huiles essentielles bien…

Elles vous aideront à mieux respirer, à mieux dormir, épauleront votre système immunitaire dans sa lutte contre l’ennemi et assainiront l’air qui vous entoure par la même occasion.

HBE Diffusion, PANNE Carol 15 décembre, 2014
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