Tout le monde sait que normalement l’organisme humain nécessite un apport quotidien de vitamines et de minéraux afin de fonctionner de manière optimale. Ces éléments, l’homme doit initialement les trouver dans son alimentation et principalement dans les fruits et les légumes frais.
Une étude menée aux États-Unis nous fait prendre conscience d’une chose consternante, les légumes et les fruits actuels se révèlent extrêmement pauvres en nutriments, qu’il s’agisse des vitamines autant que des minéraux.
Afin de prouver ses dires, le nutritionniste, Alex Jack a vérifié les teneurs des fruits et légumes en ces éléments dans les tables de nourriture du ministère de l’Agriculture des USA. Les tableaux révèlent qu’entre les années 1951,1972 et 1999, certains légumes ont perdu plus de la moitié de leur valeur nutritive.
Ainsi le brocoli perd 63% de sa teneur en vitamine A et 56% de vitamine C, ou encore la pomme de terre perd 57 % de vitamine C et B2, et 100 % de vitamine C en un demi-siècle. Il apparaît dès lors que les 4 ou 5 portions de fruits et légumes frais quotidiennement recommandées par tous les organismes officiels de santé deviendraient absolument insuffisantes. Ce type de révélations expliquerait en partie les carences minérales et vitaminiques de la population actuelle et aussi l’augmentation des maladies dégénératives, l’affaiblissement des systèmes immunitaires, nerveux et autres.
Alex Jack tente depuis ce moment d’obtenir une explication des autorités officielles afin d’expliquer ce phénomène d’appauvrissement des aliments frais, il n’a jusqu’à présent obtenu que des réponses floues, absurdes ou n’ayant strictement rien à voir avec la question posée.
Notons quand-même que la quantité de vitamine C du poivron doux est passée de 128 à 89 mg, que la vitamine A des pommes a chuté de 90 à 53 mg quant à celle du brocoli, elle a presque totalement disparu. Les légumes verts ne sont donc plus ce qu’ils étaient. En effet, des nutriments aussi importants que le potassium, et le magnésium, la vitamine C et la vitamine A ont été réduits de moitié en moyenne dans les fruits et légumes les plus courants.
Si les carottes et le potiron échappent à cet appauvrissement et présentent une teneur en vitamine A plus élevée qu’en 1963, il s’agit cependant d’une exception dont le mystère reste entier, tout autant que celui de l’appauvrissement de la quasi-totalité des autres fruits et légumes actuels.