Antidépresseurs, on nous ment…

Saviez-vous que les antidépresseurs, également connus sous la dénomination de « petites pilules du bonheur », sont vendus à raison de plus de 65 millions de boîtes par an en France ? Un nombre impensable…Et pourtant ! Le calcul est vite fait et il est très simple : En une semaine, la France enregistre 1.250.000 ordonnances pour des antidépresseurs et elle délivre dès lors autant de boîtes de ce médicaments adaptés.

En effet, l’enquête rapportée par « Le Point » du 10 décembre 2009  prouve qu’une moyenne de 6 millions de Français sont sous antidépresseurs prescrits par ordonnance. A ce jour, en 2017, ce chiffre doit avoir considérablement augmenté.

 

Consommation élevée d’antidépresseurs: un constat effrayant !

Cependant, la France n’est pas le seul pays incriminé. En effet, d’autres contrées en Europe sont également touchées mais aussi le Canada et les Etats-Unis. Ces derniers sont d’ailleurs les plus gros consommateurs de pilules antidépressives. Ce traitement pourtant lourd est devenu la normalité pour un grand nombre de personnes dans ce monde.

La routine quotidienne d’une majorité de personnes est d’avaler un cachet bleu, rose ou encore blanc chaque matin au réveil, à jeun. Comprenons alors tristement que cette prise médicamenteuse routinière est la première chose que le corps enregistre de la journée. Un réflexe bien négatif pour toute une vie.

 

Comment expliquer cette course aux antidépresseurs ?

Les raisons sont nombreuses et n’étonnent malheureusement plus. Dans un premier temps, il sera important de comprendre qu’un antidépresseur est initialement prescrit pour soigner un profond et réel mal être, une souffrance grave avec des signes cliniques importants comme l’anxiété, les envies suicidaires, les troubles du comportements, etc.

Malheureusement, à l’époque actuelle, une tristesse ou un simple « coup de mou » ou encore même une saute d’humeur font partie des symptômes de la dépression. Dès lors des psychotropes seront administrés comme de simple bonbons pour rassurer le client mais aussi pour lui donner l’impression qu’il ira mieux avec des médicaments qui vont finir par l’empoisonner.

Dès lors, ne soyons pas étonné de voir certains professionnels de la santé administrer ce type de remèdes à des adolescents en crise (notons ici la classique crise d’adolescence) ou encore à des femmes réglées qui ne supportent plus les « va et viens » émotionnels dont les premiers responsables sont les hormones. Nous allons vers des extrémismes profonds qui font peur mais qui pourtant rassurent les plus facilement influençables.

En parlant d’influence, c’est tout un marketing qui se trouve en amont. Dans son livre Les interactions médicamenteuses, le docteur Jean-Claude Rodet stipule à raison que « Pour le lancement de leur médicament, les labos confient à des agences de communication le soin de rédiger des articles élogieux qui sont ensuite publiés dans des revues scientifiques. »
Nous ne serons d’ailleurs pas étonné de découvrir des chiffres, des expériences et des statistiques faussés pour manipuler encore et encore tant le consommateur que les études mises en place.

 

Qu’est-ce que cela signifie ?

Qu’il s’agit simplement d’un grand leurre dans le monde du marketing pharmaceutique. De nombreuses études furent établies pour justifier ces faits mais on les tait, on les cache et on continue d’abrutir le consommateur qui n’en a, en général, pas besoin.

Restons cohérents, les cas réels de dépressions sévères sont bien présents, certaines personnes ont besoin d’aide médicamenteuses pour s’en sortir. Mais comme expliqué précédemment, ce n’est malheureusement pas le cas de la majorité des personnes sous traitement.

Prescrire une boîte de psychotropes à des patients qui n’en ont pas besoin peut être une réelle atteinte à la santé. En effet, les contre-indications et les effets secondaires de ce type de médicaments sont bien présentes et parfois bien plus graves que les troubles en eux-mêmes. Ces derniers sont bien évidemment souvent niés ou minimisés par l’industrie pharmaceutique elle-même.

Pour finir, un conseil très important serait celui d’apprendre à s’écouter, à se comprendre et à prendre soin de soi. En effet, c’est le premier pas vers un bien-être et vers une santé psycho-émotionnelle. La prise d’antidépresseurs résoudra peut être ponctuellement vos soucis, ou alors ils en donneront l’impression par un certain effet placebo. Mais reprendre sa vie en main et se faire aider par des amis, un thérapeute, un professionnel du bien-être ou encore par votre famille est la première étape avant de vous laisser emporter par la spirale médicamenteuse et mensongère.

Vanessa Colant 15 février, 2017
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