L’obésité insidieusement et savamment entretenue par l’industrie agroalimentaire a permis de développer tout un marché de services connexes pour servir cette nouvelle catégorie sociale que sont les obèses. Cette catégorie est en train de devenir majoritaire en Amérique du Nord.
Actuellement aux États-Unis, il y a 5 % de bébés de 0 à 1 an qui sont obèses. Ce qui permet à d’autres industries de s’enrichir en créant des gammes de produits, de matériel ou de vêtements spéciaux pour « maxi-bébé ». C’est le cas par exemple des sièges-voiture conçus spécialement pour bébés obèses !
Le diabète est actuellement un fléau majeur de santé parmi d’autres
Ce sera certainement la maladie la plus fréquente des 20 prochaines années. Le diabète de type 2 est d’ailleurs bien souvent lié à l’obésité. Durant le XXe siècle, on l’appelait le diabète de type gras ou le diabète de vieillesse parce qu’il se développait après une vie bien remplie à tous points de vue, de fêtes et de bonne chère qui à la longue provoquaient un épuisement du pancréas. Fin du XXe siècle et en ce début de XXIe siècle, on constate que des personnes de 30, 20 ans et même de très jeunes adolescents présentent ce type de diabète qui à long terme peut entraîner la perte de la vision ou la nécrose du bout des membres par atteinte des petits vaisseaux. Autant de jeunes personnes qui devront mener une vie de malades, voire de handicapés et assistés en permanence de médication chimique.
Sans pour autant tomber dans une vision « conspirationniste »
Si on analyse intelligemment la situation, on constate que ce sont les mêmes industriels qui fabriquent les pesticides, les produits alimentaires, les cigarettes, mais aussi les médicaments ou les compléments alimentaires diffusés en pharmacie répondant aux problèmes de santé qu’ils ont eux-mêmes créés.
Actuellement, l’enjeu essentiel qui se joue dans les coulisses du pouvoir à Washington, c’est de déclarer l’obésité comme un syndrome, une nouvelle maladie, qui permettrait de mettre au point de nouveaux médicaments pris en charge par notre système de santé. Résultat encore plus de profit pour les grands lobbys pharmaceutiques ou agroalimentaires, qui sont les mêmes puisqu’ils produisent au départ les aliments intoxicants et ensuite les médicaments pour soigner les maladies résultant de ces intoxications chroniques.
Mal-bouffe
On remarque que ces sociétés commerciales rivalisent d’ingéniosité et font preuve d’une imagination débordante dès qu’il s’agit de marketing pour faire vendre et entretenir la « mal-bouffe ». La dernière technique utilisée par ces industries est le « neuro-marketing », une technique qui permet de conditionner encore mieux les individus. Il s’agit de placer des gens dans des scanners et d’observer les réactions et les émotions du cerveau au passage de certaines images. Cela permet de déterminer à quelle couleur, à quelles musiques, à quelle forme répond l’inconscient afin de mieux cibler les publicités. Les Américains appellent cela le « bouton d’achat », ce qui va créer chez le consommateur l’envie d’acheter ou de consommer un produit. Cette technique est déjà utilisée actuellement en Europe pour des publicités de bonbons qui s’adressent aux enfants.